Pour l’agenda ironique de juillet, mitonné par Grumots, une histoire de casseroles…
Les gloubi-boulgas de l’Histoire
En cet étrange été, bien mal commencé,
J’aurais pu rêver
D’une nymphomane, sur un tricycle, juchée,
Livrant gâteaux cheminées,
Notant commandes variées,
Pâtisseries gourmandes et alléchantes,
Sa main charmante,
Inscrivant plaisirs délicieux,
Désirs onctueux.
En cet étrange été, ciel d’azur tourmenté,
J’aurais voulu vous raconter
Recettes de paix et de sérénité,
Comment extraire de 28 la racine carrée,
Et d’un gâteau à la broche, l’histoire narrer.
Dragon de Napoléon, des fin-fonds de l’Europe Centrale,
Dans son village des Pyrénées, revenu, avec dans ses malles
Du kürtős kalács*, la fabrication.
Un cylindre, de pâte sucrée, enrobé,
Au feu de cheminée, présenté.
Très vite levé, ne reste plus qu’à déguster,
Une cheminée à point dorée, toute caramélisée.
S’en inspirèrent, inventèrent un cône effilé,
Au-dessus des braises, le firent tourner,
Versant une pâte vanillée,
Geste continuellement renouvelé.
Un sapin odorant et sucré,
En couches mordorées,
Ainsi des Pyrénées, à la broche, le gâteau est né.
En cet étrange été, promesses bouleversées,
Mon petit carnet bleu ai retrouvé,
Où tout ceci était noté.
Ignorant du futur, les destinées,
Conservant dans ses pages,
Quelques fleurs fanées,
Des croquis de graminées,
Esquisses d’empreintes du passé,
Quand tout ne faisait que commencer.
*kürtős kalács, nom hongrois du gâteau cheminée.
Je connais une version de ce gâteau ! C’est absolument délicieux !
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