E comme écriture

Ecrire Comme un Roman Inventer Tout Un Récital en Ecriture

Lettre de la Saint Valentin 2017 !!!

Sur une proposition de Dimdamdom

Inscrire le 14ème mot de la quatorzième page d’un roman que chacunE, est en train de lire et les utiliser pour écrire la

Lettre de la Saint Valentin 2017

Voici les résultats de la collecte de mots

Pour le thème  “Lettre de Saint Valentin 2017”

utopie – conformisme – suite – cris – plaisir – taureau

parfois – permettre – risque – déplacer – rendez-vous

femmes – tour – étiquette – pustules – reconnaître –

ans – mandariniers

 

Je vous avais demandés 14 mots, j’en ai reçus 18

je vous autorise donc d’en laisser tomber quatre au choix.

Lettre de la Saint valentin 2017

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Toi, Tarzan,

Je cherchais un Roméo.

J’ai trouvé un homme fort comme un taureau.

Tu courais après Chita,

Tu es tombé sur moi.

Tu ne savais rien des femmes,

Je connaissais déjà un peu les hommes.

Pas besoin de rendez-vous,

Tu m’accueillis sans conformisme du tout.

De liane en liane, sitôt, nous nous déplaçâmes.

Au souvenir d’un tel plaisir, encore je me pâme.

Accompagnés de cris,

Véritable ménagerie.

Après un brin de conduite,

Nous atterrîmes dans ta suite,

Le tour en fut vite fait.

Au pied, tes amis se surmenaient.

Tu t’adressas à eux,

Leur dis que nous étions amoureux.

De dire ceci,

Sans te soucier de mon avis,

Jamais tu n’aurais dû te le permettre.

Aujourd’hui, je t’écris cette lettre,

Je repense à cette journée,

Je n’ai rien oublié.

Toi, si excitant,

De tous les risques, me protégeant.

Mais, reconnais-le, n’était-ce pas utopie,

De penser que nous deux, cela aurait pu être pour la vie,

Moi, Jane.tarzan-janegeorge_re_della_giungla_2_christopher_showerman_david_grossman_001_jpg_xidc

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Catégories : E comme écriture, Evénements, Jeux d'écriture | 7 Commentaires

Pour le prix d’une pub, je vous en offre deux: Un jeu à plusieurs plumes chez La Licorne, et l’agenda d’avril.

Chaque mois, notre amie La Licorne nous propose un nouveau jeu d’écriture.

Toujours divers et variés, pleins de fantaisie, de quoi vous amuser, satisfaire vos envies d’écrire…

Pour ce mois d’avril, c’est une écriture collective, jeu et règles à découvrir en cliquant sur JEU 16 : Texte collectif

Un petit aperçu du  texte D à terminer:

Jamais je n’aurais cru que ce serait si facile.*

Me retrouver parmi ces inconnus, qui, pas un seul instant,
n’exprimèrent de doute sur mon identité.
Il faut dire que les questions qu’ils me posaient
me facilitaient la tâche : elles incluaient déjà la réponse:
« Et votre chère maman, passe-t-elle encore ses hivers à La Valette? »

« Aimez-vous toujours autant le cinéma ? »

Ayant eu peu l’occasion et la possibilité
d’aller au cinéma, ces temps-ci,
cette dernière question me laissa un instant sans voix.
J’avalai une gorgée de café avant de répondre :
« A vrai dire, moins qu’avant…
en ce moment, je préfère la lecture… »

A travers la verrière, je voyais s’agiter en tous sens
des infirmières en blouse qui me rendaient tout chose,
et mon sentiment de malaise s’accentua…

Difficile pour moi d’avouer à ces voisins dévoués
que je n’étais pas le frère du malade…
mais son ex-compagnon !

Soudain, les têtes se tournèrent vers une personne,
pénétrant dans la pièce, complètement ivre.

*En gras, la phrase proposée

PS: Nous en sommes à la phrase D8.

Le récit se fait en 20 phrases.

A vous!

Ne pas continuer sur mon blog, mais sur le blog de  La Licorne.

Allez y lire les textes précédemment créés, participez, amusez-vous.

Et puis chez Carnets Paresseux, n’oubliez pas de Lire, relire et élire le fil d’avril, de l’agenda ironique d’avril. C’est jusqu’au 25 avril au soir, pour voter.

 

Catégories : Agenda Ironique, E comme écriture, Evénements, LA LICORNE | Poster un commentaire

Nouvelles d’avril

Un poisson ouvre le bal au mois d’avril.

En costume d’écailles, sans se découvrir d’un fil.

Se méfiant  des pêcheurs de toute nature,

D’Islande ou de perles,

Perles en ce premier avril.

A Bordeaux, parait-il,

Disney-Land serait programmé,

Pourvu que cela reste un non-projet,

Seulement un poisson d’avril!

 

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Le Bonheur fruit de la Paix et de la Concorde.(monument des Girondins)

cIEL bORDEAUX SOURIREurl

Bonne journée

🙂

 

 

Catégories : E comme écriture, Evénements, Les mots biographent, Les mots graffiti | 7 Commentaires

Un intervalle de silences

Ecrit pourlOGO POESIE

Un intervalle de silences

L’orchestre monologue

A perdu son chef.

Chaises et chevalets

S’emmêlent et s’enchevêtrent.

Au plafond, la baguette

S’ accroche.

Partitions effeuillées

Notent un solo pour orpheline,

Intervalles adoptés

Pour silences et soupirs,

D’un orchestre abandonné.

Catégories : C'EST TOUT UN POEME, E comme écriture, les plumes d'Asphodèle | 8 Commentaires

Agenda du mois de mars 2016- Le scoop de la boîte aux lettres

Ecrit pour l’agenda ironique, ce mois de mars 2016, organisé par une patte dans l’encrier.

Voilà quelques tournées que je n’avais pas ouvert ma boite aux lettres.

Celle-ci, vibrait, boursouflée de toutes parts.

« Il faut peut-être que je songe à la délivrer » me dis-je.

Un tour de clef, et les phrases s’envolent, du genre:

La fortune vient en glissant sur une peau de banane.

Impôts qui rient, n’amassent pas d’oseille.

Les fous chantent les lendemains de la pluie.

Attention, derrière les rails, les casques sont obligatoires.

Buvez bien, mais ne marchez pas trop vite.

Tailler une bavette, réduit le temps d’attente.

Chaud en dehors des prés, vaut mieux que, près de toi  je m’ennuie.

Train-train quotidien ne fait pas une gare.

Quelques lettres s’envolaient, esseulées.

Accrochées dans les arbres, elles riaient.

« Attrape-nous si tu peux. » me narguaient-elles.

Je pris les jumelles, les observais. C’étaient des I, des P, des S, des T, des E, des X, des O, des M, des N, des U, des A, des R, et des ∧.

Ça caquetait, cuicuitait, comme oiseaux sur la branche.

Le nez, en l’air, à regarder ce curieux phénomène, je faillis écraser une lettre tombée au sol, le Q. Il n’était pas seul. Des U, des A, des R, des S, des E, des T, des P jonchaient le sol, réunies en étoiles blanches, émaillant  l’herbe verte.

Un ravissant spectacle, accompagné de chants joyeux, orchestrés depuis les arbres.

De ma boite aux lettres, continuaient à se dérouler, des écharpes, phrases ondulées, des rubans de nouvelles, des citations et proverbes.

J’en attrapais un au vol, et lus:

Tout agenda, prenant le train de l’ironie en mars, reviendra sur les rails printaniers.

Euréka!

Et voilà, CQFD, la boucle est bouclée.

Depuis longtemps, je me demandais de quelle manière mon courrier, les pubs, journaux, cohabitaient dans un si petit espace.

Et bien voilà, j’avais enfin la réponse.

Tout ce monde typographié se mêle, s’emmêle, se démêle, se transforme, refait le monde, l’enlaidit ou l’enjolive!

Je me tournais vers ma boîte aux lettres, qui d’elle-même avait refermé sa porte.

SCOOP

 

Catégories : E comme écriture | 8 Commentaires

Agenda ironique de mars 2016 en 52 nuances de vert

Inspiré du défi de Valentyne, 52 nuances de vert, un conte pour l’agenda ironique et ses nouveaux proverbes martiens..

 

Pour le meilleur et pour le citron vert

Nivoikedubleu naquit un jour de grand vent. Le ciel, d’un bleu intense, on y vit un présage. On l’enveloppa de bleu.

Il devint grand maître des bleuets. Vécut une bluette avec mademoiselle Ryjône.

La famille de Nivoikedubleu mit le holà à cette amourette; prétextant que la demoiselle n’était pas de sang bleu.

Dés lors, on le vit  errer, insouciant, en apparence, cachant aux yeux de tous ses bleus à l’âme.

Ses amis, le connaissant bien, tentèrent de le distraire; l’emmenèrent voyager en Bleu de Prusse, le firent naviguer en Bleu Outremer, lui firent découvrir les volcans de Bleu d’Auvergne.

Nivoikedubleu appréciait les efforts de ses amis, montrait un regain d’intérêt pour tous ces Bleus; mais en son for intérieur, il riait jaune. Il aurait préféré voguer sur le Fleuve Jaune, ou participer à la Croisière Jaune.

De dépit, il se fit Casque Bleu, s’habilla désormais d’un bleu de mécanicien; et offrit ses services au premier venu.

Ainsi, il devint tour à tour conducteur de taxis jaunes à New York, éleveurs de canaris dans les iles du même nom, goûteur de petit jaune pour un mandarin, vendeur de mimosa, cueilleur de citrons …et là, il découvrit le citron vert.

Il rapporta ce qui, pour lui, était un phénomène; on goûta, on trouva cela bon; on fit germer les graines; poussa à perte de vue un verger embaumé.

On dut embaucher; vinrent de tous les coins de la planète des gens. Les récoltes étaient très gaies, très colorées. Chacun y allait de sa recette.

Nivoikedubleu se fit des amis rouges, noirs, blancs; il rêvait de jaune. Cette couleur lui manquait. Il interrogea les gens. Ceux-ci en avaient bien rencontré, mais c’était loin, ou il y a longtemps.

Un beau matin, il crut rêver. Là, devant lui, auréolée des rayons pâles de l’aube, si bien qu’il crut à un mirage, se tenait Ryjône. Elle sentait bon le mimosa, ses cheveux étaient doux comme les plumes d’un canari, et ses lèvres avaient le goût d’un citron vert.

Alors, il comprit, que ces fruits n’étaient pas un hasard, mais nés de sa rencontre, lui Nivoikedubleu, elle Ryjône.

Il la fit tourbillonner dans les airs, tournant avec elle; et voilà que les gens d’en bas ne virent plus que du vert.

La famille de Nivoikedubleu fut verte de rage; voulurent  séparer les  amoureux.

C’est à ce moment-là, qu’un vent terrible souffla, tant et si bien que citrons verts et citronniers fortement secoués, les fruits tombèrent en grêle sur le père et la mère de Nivoikedubleu. Pendant ce temps nos tourtereaux, sur un nuage bleu, éclairé du jaune d’un soleil levantin, se mangeaient des yeux et des lèvres. Mains nouées, corps  fondus l’un dans l’autre, des reflets verts auréolaient l’unique silhouette.

On releva les parents, couverts de bleus,  toujours furieux, et rouges de colère. Si bien, qu’ils en devinrent violets. On eut très peur pour eux; une ambulance les emmena à l’hôpital. Ils y restèrent quelques temps. On avait diagnostiqué une jaunisse versicolore.  Nivoikedubleu leur rendait visite, accompagné de Ryjône. De même qu’ils prenaient leur mal en patience, ils finirent par s’habituer à elle.

Et puis, à quoi bon se  faire un sang d’encre; ils voyaient où ça les avaient menés. Cette petite n’était pas de sang bleu, certes, mais y  avait-il péril jaune en la demeure?

Lorsqu’ils furent complètement rétablis, le mois de mars était installé. Ils sortirent le vingt mars, journée internationale du bonheur; et sans attendre, déclarèrent officiellement leur accord à l’union de leur fils et de Ryjône, pour le meilleur et pour le citron vert.

 

 

Catégories : Agenda Ironique, E comme écriture | 5 Commentaires

Madrée, mi amère (Tautogramme la suite, 5)

Majestueusement prétentieux, le tombeau de la famille.

Madame a déjà  sa statue, à l’entrée, s’exprime quelqu’un dans le cortège.

Mariette pouffe.

Malgré moi, je suis prise d’un fou rire.

Marmoréen, un cerbère garde la porte du caveau.

Maman n’a jamais été croyante.

Machination pour ignorants, disait-elle.

Magnolias blancs ornent le cercueil, senteur d’oranger,

Maternelle et unique passion pour ces fleurs

Mardi, nous ouvrons le testament, murmure le notaire.

Madame, mademoiselle, messieurs,

Madame la Comtesse Poline, Guenièvre de Saint Martyr,

Mathilde, vous oubliez Mathilde…

Mal à l’aise, le notaire répond:

Madame la Comtesse m’a dit ne pas aimer ce prénom, monsieur le Comte.

Maxillaires crispés, mon père ne dit mot.

Malfaisante, jusqu’au bout, pensais-je.

Madame la Comtesse, donc, n’a pas désiré faire de testament.

Martyr, tout le domaine, y compris le château sont entièrement hypothéqués.

Malade du jeu d’argent, je la savais, mais à ce point!

Malaises et silences à couper au couteau.

Madre de dios, se signe Mariette.

Machiavélique, s’écrie mon père.

Marions-nous, me dit Carol.

Ma fille ne sera jamais à vous, tonne mon père.

Machiste! C’est à moi de décider!

Magistralement je continue:

Majeure, je suis, au cas où tu ne le saurais pas!

Magnanime, il répond: pour moi,

Ma petite fille, toujours, seras.

Magnifique! Bravo! A l’âge de six ans

M’as abandonnée!

Maladroitement, Mariette intervient: De ne plus vous voir

Malheureux, tout le temps, il était.

Marmonnant, le notaire intervient:

Madame, mademoiselle, messieurs, je voudrais clore céans, la séance.

Manant! Si je ne me retenais…

Martelant ses mots, la main de mon père s’aplatit sur le bureau.

Marron, faussaire!

Matois, nullement impressionné, le notaire répond:

Mazette, que de fureur, tout comme feue, votre femme.

Ma quoi? Je n’en ai qu’une; et elle est ici.

Mariette rougissante soupire:

Madre mia! Enfin…

Manigances et faux-semblants, pensais-je. Fulgurant,me revient un détail:

Maman, sur son lit de mort, s’était confiée:

Mariette, ma fille…puis, plus rien.

Mariette serait ma demi-soeur!

Malédiction! Et Carol, dans tout ça?

Malgré moi, je chancelle.

Mademoiselle, vous ne vous…vous vous sentez…

Mal, non, tout va très bien, tout baigne…

Marasme complet, Carol, le fils de Mariette,

Mariette ma soeur,

Machination maternelle, ou vérité?

Ma foi, repris-je,

Matriciellement, tout s’explique: nous allons tous hériter des dettes de notre mère.

Magnanime, mon père annonce: je vous aiderai.

Catégories : E comme écriture, Feuilleton tautologique endimanché, Jeux d'écriture | 2 Commentaires

Concaténer

En ce vingt neuvième jour du mois onzième de l’an quinze, (plagiant Martine Ecri’turbulente), jour de l’ouverture de la COP21, où toute manifestation est interdite, surtout celles des mouvements écolos, Monesille m’a appris un verbe nouveau: concaténer.

J’adore sa sonorité, son incongruité, sa parenté avec anadiplose.

 

Il était une fois Anadiplose,

Osant folâtrer sans vergogne

Vergogne, cousine de vigogne,

Vigogne, pas lama.

Ma cousine Concaténer,

Ténez vous bien, en conçut de la jalousie.

Jalousie, née des amours de Diploos et Ana.

Ana Diploos apprenant la chose,

Se précipita chez Concaténer,

Nez à nez, avec Catena se trouva,

Valsa avec  Cum, enchaînée,

Négligeant ensemble Catena.

Naturellement Catena Cum à eux s’unit.

S’unissant ainsi, enfants et parents de Dorica Castra.

 

 

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Funamburlesques révélations (Totaugramme la suite, 4)

Funamburlesques révélations

Funeste jour.

Funérailles maternelles.

Fumeur invétéré de Havane, mon père,

Fugueur, accompagné de Mariette, la fille de notre cuisinière,

Furette dans tous les coins de la familiale demeure.

Furieuse de ce retour, jadis espéré:

Fulgence de Saint Martyr, vous mon père,

Fuyez avant que je ne vous chasse d’ici.

Fulminant, à s’en éclater la glotte:

Furie, le portrait craché de sa mère!

Fusant de toutes part, nos injures nous accablent.

Fusionnant, un instant, nous nous embrassons.

Fugace réconciliation,

Fusil chargé de leurs regards,

Fusant en un ensemble parfait,

Fusillés sur place et traités de coupable,

Fustigent, ensemble, nos tendres retrouvailles, Carol et Mariette.

Futilités, que de vos idées, rétorque le comte,

Futée, vous pensez, un peu plus, ma mie,

Futur gendre, je présume, tendant la main à mon amant.

Fulgurante, une vision me traverse.

Fugitive et enfouie depuis longtemps au fond de moi.

Fuir cette vérité, un instant entrevue.

Fulgence serait-il le père de Carol?

Catégories : E comme écriture, Feuilleton tautologique endimanché, Jeux d'écriture | Un commentaire

Un souffle de liberté

 

Un souffle de liberté

Mon jardin, effleuré par un nuage de pluie.

Dans le grand pré, recroquevillé, un poème.

S’ouvre lentement,

Main, dépliant un à un ses doigts engourdis.

Des mots délavés, comme coulent des larmes.

S’en échappe une guirlande de lettres

Equilibre se pose sur la branche.

Secouées par le vent, quelques lettres se détachent.

Laissant  le mot libre.

 

 

 

 

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