13 à la douzaine

Étirer la courte paille dans l’oeil de son voisin

Écrit avec les mots de la Liste 26

proposé par 13 à la douzaine

1 dé 2 barrière 3 coton 4 clef 5 intelligible 6 carreaux 7 étirer 8 prévisionnel 9  humanité 10 arsenal
11 réglisse 12 coutume et le 13ème pour le thème :  sincérité
Étirer la courte paille dans l’oeil de son voisin

Au bal masqué, c’est la coutume,

Le roi se pavane et ses sujets,

Décident des lois, et des bienfaits,

Porter un masque, ils ont trouvé

Ainsi, pour cacher la vérité;

Des barrières ont érigé,

Un arsenal de contre- vérités,

À longueur de journée ont asséné.

Un jour c’est oui, l’autre c’est non,

Tout noir ou tout blanc, ont proféré.

Intelligibles ou pas, ces paroles, ont sidéré,

Pourtant l’humanité a été bafouée,

Emprisonnée, manipulée,

Pour ne pas voir leur incapacité,

Leur gouvernance égoïste,

Par des ambitions démesurées portées.

Ce carnaval des agités, plus d’un humain

Sur les carreaux a mis.

Prévisionnel, c’était prévu,

Et bien non, cela ne l’était pas,

Toujours faire du profit,

Profiter des plus démunis,

Faire semblant, aujourd’hui,

De les aider, mais c’est trop tard.

Messieurs les marionnettistes,

Nous les cueilleurs de coton,

Les récoltants de réglisse,

Les soignants et tous les sacrifiés,

Nous venons prendre la clef,

Pour ouvrir et partager la liberté,

Que vous nous avez toujours confisquée.

Notre vie n’est pas un jeu,

Où les dés, jusqu’à ce jour,

Ont été pipés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Une aventure avec frissons sans garantie.

Ecrit pour Treize à la Douzaine

Liste 25

1 faramineux 2 coulis 3 parcimonie 4 pluie  6  7 piétiner 8 achat 9 merveilleux 10 plante
11 mazette 12 vertuchou et le 13ème pour le thème : frisson
Une aventure avec frissons sans garantie
Mazette, que voici équipage faramineux,
Serait ce un  merveilleux?
En sus, d’une élégante accompagné.
Je reste, empli de curiosité,
Sur place, contraint de piétiner.
Une  maudite pluie, inonde mes habits,
Tout soudain, d’un vent coulis, suivi.
Dans sa chaise, s’impatiente,
Courroucée, ma cliente.
M’ordonne , sur le champ, et sans plus attendre
Ma stupide contemplation,  suspendre.
Las, mademoiselle, aller plus avant,ne puis.
De cette chaussée encombrée, navré, je suis.
À cette heure, on circule avec parcimonie.
Elle en fait tout un foin
De retourner, m’enjoint.
Sitôt, obéis.
Une belle pagaille s’ensuit.
Jurons, horions, de toutes parts,
Distribués au hasard.
L’Incroyable et son Merveilleux,
À ce pugilat, assistent, un rien nerveux.
Au secours de ma cliente, se porter, tentent.
Déjà, loin s’en est allée la belle plante.
Vertuchou, et mon salaire avec.
Laissant quelques victimes sur le bec,
Reprend, sauvé du désastre, mon attelage,
À toutes jambes, et plein de courage,
Cherchant l’ingrate, qui faux bond m’a fait.
On ne se débarrasse si aisément d’un porte-faix.
Enfin, je l’aperçois, quelques emplettes faisant.
Bijoux et autres colifichets achetant.
L’air de rien, je m’approche,
Sans aucun air de reproche.
Sitôt m’apercevant, laisse tomber achats,
Relevant ses jupons, part filant comme un rat.
Je cours, bientôt suivi du marchand.
Celui-ci m’explique, haletant,
Que marchandises précieuses, elle a soustrait.
La scélérate, nous voilà bien grugés.
Moi, sans mon salaire,
Lui, victime d’une attaque biliaire.
Renonçant, de ce fait, aux poursuites,
Ruminant sur cette fuite,
Traitant la coquine, moult noms d’oiseaux,
Et autres sobriquets, pas du tout moraux.
D’un bon pas, repartant,
Plus honnêtes clients servir, espérant,
Devant moi, je la vois,
Lui cours après, plein de courroux, par ma foi.
D’un coup sur la tête, estourbi,
J’ai le temps de la voir, qui rit,
Le marchand, en sa compagnie.
Je m’évanouis.
Réveillé, frissons me parcourent,
Humidité et froideur m’habillent.
Alentours inconnus,
Je vois que je suis nu.
Tabassé, dépouillé, trahi, j’éternue.
Au diable, la vermine, les pourceaux,
Mes habits sont en lambeaux.
En attendant, un peu m’arranger,
Et de courage me charger;
Un jour, je me vengerai.
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AGENDA FEVRIER 2020 le texte

Ecrit pour le sujet de l’agenda ironique 2020, proposé par moi-même.

PRISONNIÈRE DU TEMPS PERDU

 

Ce matin-là, m’installant à la table du petit déjeuner,  près de mes couverts, se trouvait un pli, à moi adressé, dont je pris connaissance, ‘

 » Monsieur, ne m’en veuillez pas de vous quitter ainsi; je ne puis plus longtemps, près de vous, demeurer, étant dans le devoir de tenir compagnie à une de mes très chères amies, afin de la soulager d’un chagrin, dont je ne puis, ici, révéler la teneur. Soyez remercié de ces quelques dix jours, passés chez vous. Adeline  »

– Monsieur a terminé ?

– Oui ! Non ! grognais-je.

 » Bien chère Adeline, très affligé de votre absence, espérant vous revoir bientôt, afin que nous reprenions ces conversations à bâtons rompus, appréciant beaucoup votre faculté d’écoute attentive, et tout l’intérêt que vous portez à mes récits. Transmettez mes salutations à votre amie, et à très bientôt, j’espère. M. Proust. »

J’essayais bien d’entretenir des conversations et autres idées avec Madeleine, ma gouvernante, mais celle-ci ayant fort à faire avec l’entretien de la maison, ses multiples et divers travaux, ne put me prêter autant, ni longuement, son oreille attentive, absorbée, qu’elle était dans ses tâches domestiques, allant jusqu’à étouffer quelque bâillement en ma présence.

Je décidais de me confier à Henri IV, mon chien, baptisé ainsi, car, étant d’aimable compagnie,  il agitait souvent sa queue ébouriffée de longs poils blancs. Nous passions agréables moments à l’ombre des  arbres de la propriété, les yeux langoureux de mon fidèle tétrapode canin, posés sur moi, oreilles dressées, à l’écoute parfaite de mes soliloques, museau reposant, confiant, sur mes genoux.

Tout était ainsi, les jours passaient riches en dialogues, Henri IV se pourléchant les babines, les arbres nous offraient des parfums fleuris, nos narines en frémissaient, nous goûtions des plaisirs simples, images parfaites des bonheurs journaliers.

Arriva une lettre, que, joyeusement, je décachetais, imaginant le retour d’Adeline:

 » Monsieur Proust, Adeline, après avoir séjourné chez nous,  s’en est allée, nous confiant le soin de vous faire part de ses intentions. Sachez qu’elle n’envisage nullement de s’installer chez vous, d’autant que nous l’avons accueillie, lui trouvant  air maussade, allant au delà de la mélancolie, et, de ce fait, nous nous sommes employés à la faire revenir à la vie, lui offrant maintes distractions, visites amicales et réjouissances mondaines. C’est au cours d’une de ces sorties, fort prisées d’Adeline, qu’elle se confia à nous, nous avouant, tel quel, que chez vous, elle avait perdu dix longues journées, à vous entendre, écouter disserter sur les moeurs, le temps qui passe et celui qu’il fait…que jamais, au grand jamais elle ne pourrait supporter ne serait-ce qu’une infime seconde à nouveau votre compagnie, qu’elle vous laissait seul avec votre recherche du temps perdu, qu’elle avait d’autres choses à faire que de tenir compagnie à un homme aussi ennuyeux.  Votre serviteur Monsieur Swann. »

Les bras m’en tombèrent. J’avais perdu ma jeune fille en fleurs. Certes, je constatais,  parfois,  yeux rêveurs, air lointain,  main discrètement prompte à étouffer un bâillement, mais imaginais plutôt un esprit vagabondant, imagination nourrie du sens de mes paroles, choisies, riches en émotions, réflexions pertinentes. Déception, cette petite avait donc disparu de ma sphère, je me sentais  quelque peu  trahi, et décidais qu’à l’avenir je choisirais mieux mon auditoire…tel  mon fidèle Henri IV, dévoué corps et âme, que je retrouvais, les yeux clos, ronflant tout son soul, quand,  filant bondissant, train arrière ramassé, traversa un buisson épineux, disparaissant à ma vue.

Vers Guermantes ou du côté de chez Swann?

Un lointain glouglou, envol précipité de plumes noires, se posa devant moi, un oiseau majestueux, qu’immobile, j’observais. Allais-je tenter d’en faire  mon nouveau témoin auditif ? J’assistais alors à un spectacle magnifiquement magique, une roue emplumée orna le volatile, et je reconnus  ces plumes  dont Adeline aimait orner ses chapeaux, à moins que ce ne fut des plumes d’autruche, penchant plutôt pour cela, n’imaginant pas l’adorable jeune fille arracher la belle garniture de cet oiseau.

Donc Adeline cherchait à regagner ces dix jours prétendument perdus chez moi, et Henri IV, n’étant pas revenu, Madeleine trop prise par son travail, je parlais à mon nouveau compagnon, le Grand Tétras.

Ainsi, je partageais avec lui mes nouvelles réflexions intitulées  » Prisonnière du temps perdu. », où il était question d’une jeune fille en pleurs, des plaisirs et des jours passés à ses côtés, sans que moi, Marcel Proust*, ne  doutant, un seul instant, que mes trop longues phrases lassent la belle Adeline, au point qu’elle s’enfuit, retrouvant quelque galant, mieux assorti.. Même, il m’inspira ceci:

Ma muse ai perdu,

Vers elle, Henri quatre, s’en fut.

O’ Grand Tetras, sois le bienvenu,

Écouter la prisonnière des temps perdus.

Adeline m’écrivit,  » Monsieur, voici la raison de ma fuite; mon amie, victime d’un abandon, je me devais de la consoler, afin qu’elle reprenne goût à la vie, l’emmenant donc vers des plaisirs et distractions, qui lui firent enfin oublier ses tristes émois, si bien qu’elle décréta un jour: « Un de perdu, dix de retrouvés. », ce qui montre bien à quel point elle est guérie. »

  • Un de perdu, dix de retrouvés, et moi, alors ? m’offusquais-je.
  • Vous avez dit, monsieur ?
  • Rien, ma bonne Madeleine. Viens t’asseoir près de moi, et bavardons.
  • Ce serait avec plaisir, monsieur, mais j’ai encore beaucoup de travail.

 

 

*Il s’agit d’un homonyme.  ;D

 

PS: je voudrais m’excuser de n’avoir pas encore répondu, ni commenté les  textes des participant.e.s; mon calendrier étant un peu bousculé, ces temps-ci (peut-être  ces fameux dix jours :D). Je vais les lire très bientôt. Merci à vous d’avoir illustré ma proposition.

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ABSOLUMENT

Écrit pour la liste 23 chez TREIZE à LA DOUZAINE

 

1  calamité
2 vernis
3 édicule
4 récompense
5 stop
6 circonstance
7 simulation
8 cygne
9 ficelle
10  souris
11 éclairage
12 soleil
et le 13 ème pour la route  : partage
ABSOLUMENT
Dans un trou de souris,
Disparaitre, je voulus.
Calamité!
Pareillement corsetée,
Me plier, impossible.
Pareillement encagée,
Dissimuler mon outrage,
Idée folle.
Altière coiffure,
Emplumée de cygne,
J’évoluais, légère et parfumée,
Robe volantée,
De dentelles, parée.
Une valse plus tard,
Sous le grand lustre, on m’entraîna.
Éclairage fatal,
Le soleil, pire ravage,
N’eut fait.
Pâmoison simulant,
Je glissais jusqu’au sol.
Grossière ficelle,
Actrice de second rôle
Sitôt, eut ma récompense.
L’orchestre, une mazurka, enchaîna.
De chaussures vernies, escarpins et ballerines effleurée,
L’envers du décor pouvait contempler.
Jupons brodés, culottes fendues.
Tourbillons, tourbillons,
Proprement, je m’évanouis.
Point de simulation.
Je m’éveillais, douillette langueur,
Lit de plumes, douceur satinée.
 » Ma mie, vous voilà réveillée. »
Ronronna-t-on à mes côtés.
Où suis-je ? Qui suis-je ?
Furent mes premières pensées.
Un regard dévoila ma nudité.
 » Point d’affolement, ma mie. »
En de pareilles circonstances,
Autres temps, autres lieux,
Dans un trou de souris,
Disparaître eus voulu.
Sans crinoline, ni corset,
La chose eut pu paraitre aisée.
 » N’ayez crainte, nul autre témoin
Pas même mon  valet de pied,
En pareil équipage,
Ne vous a contemplée. »
« Monsieur, je vous arrête,
Une telle effronterie,
Je ne puis tolérer;
Vos gens, appelez, je vous prie. »
 » Voilà ma récompense;
Sachez madame,
Que des mains de malandrins,
Vous ai sauvée.
Vous titubiez, ivre,
Toute chiffonné
Vous réfugier, tentant dans cet édicule,
Que l’on nomme vespasienne.
Leurs intentions étaient claires.
Accroire je leur fis,
Leur complice être.
Ainsi, je vous relevais,
Vos attributs étalés,
Qu’ils s’apprêtaient à outrager,
Et faire  odieux partage. »
 » Stop, monsieur,
Il suffit!
Que me voulez-vous ? »
 » Rien.
À moi, êtes déjà.
Ne vous souvenez-vous donc pas ? »
Il parut, alors.
Dans le creux de ses bras,
Je disparus, petite souris,
Qu’il cajola.
De moi, fit sa courtisane.
Et devint une grande reine.
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Le maître du jeu

Ecrit pour la liste 22 de TREIZE à LA DOUZAINE
1 balancement
2 arrosoir
3 parfum
4 branche
5 chafouin
6 virgule
7  froissé
8  ganse
9 marionnette
10  écho
11 altérer
12 route et le 13 ème pour le thème : permission
Le maître du jeu
Et si, j’étais une marionnette,
Toupie délaissée,
Je me laisserais aller,
Rêverais-je de liberté ?
Échouée sur une branche,
Robe froissée, cheveux dénoués.
Mon corps, désarticulé,
S’oublier, voudrait.
Assoupis, mes sens,
Soudain alertés.
Ce parfum, cette voix,
De trop de beuveries, altérée.
Trop tard, vite rajuster mon costume,
Sourire aguicheur,
Mèches en virgules coquines,
D’un index mouillé, redessinées.
L’écho trouble de voix paillardes,
Pluie de postillons,
Arrosoirs d’injures.
On me renifle, me tripote.
Loin, oh, très loin,
Abandonnée sur une route,
Exil volontaire,
Une autre vie.
Réalité brouillonne,
Comme l’est ma tenue,
Balancements, de moi,
Se sont emparés,
Ballotée de l’un à l’autre,
Poupée déformée, chiffonnée,
Déséquilibrée,
Ils me tirent, me renversent,
Rient, yeux cruels.
« Propre à rien.
Mademoiselle rêvasse.
Ton prince charmant,
Il reviendra pas de sitôt.
C’est moi qui tire les ficelles ! »
Crache, venimeux,
Le maître du jeu,
« Messieurs, à vous
Avec ma  permission.
 Punition ! »
Tourbillons, j’étouffe,
Toupie entravée,
Perruque, cheveux tirés,
Coutures défaites,
Dentelles virevoltent,
Passent, oiseaux funestes,
Mes yeux ne voient plus,
Je ne sens plus rien,
Entortillée autour de mon cou,
Comme une laisse,
Ils me tirent, aboiements rauques,
Mes pieds, mes ongles cassés,
Ultime effort,
Je griffe ce visage chafouin.
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Reproches sémantiquement philosophiques ?

Ecrit pour l’atelier d’Annick SB, treize à la douzaine

Liste 2

1 aiguille 2 étiquette 3 entrée 4 pneumatique 5 basilic 6 certitude 7 force 8 savourer 9 cabas 10 or 11 verdure 12 calfeutrer et le treizième pour le thème : reproche
Reproches sémantiquement philosophiques ?
– Qu’es-tu en train de savourer ?  Oh, pardon de t’avoir dérangé. Voilà que tu sursautes comme si je t’avais piqué avec une aiguille.
– Non, c’est le basilic. Regarde, il vient de se faufiler dans ton cabas.
– Qu’est-ce que tu racontes ? La verdure qui est dans mon sac, c’est une salade, donnée par monsieur Germain.
– Laisse-moi, tu comprendras jamais rien.
– J’en ai assez de tes certitudes; de monsieur, avec ses conventions idiotes, étiquette, et tout et tout. Je m’en vais.
– C’est ça. Rappelle-toi: la parole est d’argent, le silence est…
– D’or. Alors, calfeutre-toi bien avec tes maximes à deux balles. Fais-moi signe, quand tu décideras de refaire ton entrée dans le monde. Envoie-moi un pneumatique.
– Pneumatique ! Merci l’ami. C’est le mot que je cherchais.
– Ravi de t’avoir été utile.
– Chut ! Tu m’empêches de penser.
– A force, tu vas rester seul.
– C’est ça. Rester seul. Je veux rester seul ! Ouf ! Il a compris.
– C’est maintenant que tu t’en aperçois ?
– T’es encore là ? T’as vraiment rien compris. J’avais presque réussi à l’atteindre…
– Je vois.
– Non, monsieur, si t’avais vu, tu ne m’aurais pas dérangé; enfin j’aurais pu vivre ce moment unique, la pneumatique…
– Et tu t’es dégonflé. Dis-donc,  je suis arrivé à temps; un peu plus, tu te serais envolé.
– Imbécile !
– Merci pour le compliment.
– Oui! Tu n’es qu’un imbécile; tu comprendras jamais rien…
– Et voilà, ça recommence. Quand tu auras fini de planer, fais-moi signe.
– Qu’on ne me dérange plus ! Je vais triompher; quand la piqure du basilic ne m’atteindra plus, l’élément pneumatique aura vaincu.
– Tu manques pas d’air, en tout cas.
– Pffft! Hors de ma vue, élément somatique.
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