LA LICORNE

Zazie dans le métro

La Licorne (21 février)

 

ZAZIE DANS LE MÉTRO

Zigzags et onomatopées

Abondent dans mon sens.

Zadig n’aurait pas fait mieux.

Ignorant mon voisin

Et feignant de dormir, les yeux ouverts,

 

Des fois, qu’on me marche sur les pieds.

A l’envers, à l’endroit,

Ne me bousculez pas,

Sans ça, je vous mets un pain.

 

 

Le métro freine, cahotique,

Et vomit les parasites encombrants.

 

Même Zazie en reste bouche bée.

Elle, qui n’a pas sa langue dans sa poche

Taiseuse, pour une fois.

Remarque une étrangeté indéfinissable,

Ouvre la bouche, et c’est reparti, monsieur Queneau.

 

Gazinet, le 9 février 2024

Jacou33

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L’appel de l’ange

JEU 90 : « L’appel de l’ange »

En ce début d’année, vous aurez, si ça vous dit, à exercer votre imagination à partir de cette photo
 et de ce livre  « L’appel de l’ange »de Guillaume Musso

Ou, troisième et dernière possibilité, faire référence, tout au long du texte, au contenu du livre proposé.

San Fransisco, année 1970

Je m’appelle Alice, mais pas celle du Pays des Merveilles. Je commence une nouvelle vie. Je vivais à Manchester. Enfin, je survivais au milieu de cet enfer, voulu ?, subi ? par ma mère, incapable de s’intéresser à moi, à mes problèmes de santé.. Je laissais cette existence, occupée à renaitre. De tout ce qui se passa, la-bas, à Manchester, je ne sus rien. Du désespoir de cette flic, lorsqu’elle comprit que je n’existais plus; de cet homme trompé, pour qui la vie n’avait plus de sens.

Eux, eux revenus à la vie, confiants en mon avenir, en leurs avenirs, nous réunis; nos routes croisées et décroisées; nos chemins, nos espoirs si différents, et pourtant si semblables.

Formons nous un trio indissociable, sommes nous une seule et même personne ? Heureux enfin, épanouis conquérants à nouveau.Elle, Madeline, lui, Jonathan, moi, Alice. Nous trois.

  • Allo, bonjour Jonathan, oui, je sors bientôt.

  • ……….
  • Bien sûr, bien sûr. Cela me fera très plaisir.

  • ………..
  • Non, pourquoi?

  • ……….
  • Oui, j’y pense, j’ai besoin de repartir la-bas.

  • …………
  • Ne vous inquiétez pas, cela ira très bien.

  • …………..
  • Mon projet de danse ? Pas du tout, je n’ai pas l’intention de l’abandonner.

Jonathan raccroche, soucieux:

  • Elle veut aller à Manchester.

  • Tu crois qu’elle y sera en sécurité?

  • Je l’accompagne

  • Alors, je viens avec vous.

Manchester, année 2000.

Je m’appelle Alice. J’ai vécu des moments exaltants, fous et passionnés, accompagnée et soutenue par  deux êtres merveilleux qui m’ont ramenée à la vie; celle que je désirais de toutes mes forces. Je pense à ma mère. Je ne lui en ai jamais voulu. Si elle avait été différente, peut-être que ma vie n’eut pas été la même. Toute une vie consacrée à l’art et la culture, voyages et rencontres, connaitre les autres, leurs valeurs propres et leurs différences.

Gazinet, le 15 janvier 2024

Jacou33

 

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Une moisson inattendue

Ecrit pour l’AGENDA IRONIQUE du mois de décembre 2023, sujet créée par la  https://filigrane1234.blogspot.com/2023/11/agenda-ironique-jeu-89-decembre-ou-les.html

Comme un coucou, un sentiment de revenez-y Juliette frotte et refrotte le marbre de la cheminée.

Madame, binocles en équilibre sur le nez, lui a tout de suite indiqué, regard indigné, le monument en question. Monumentale, oui, Juliette l’a regardée avec effroi, imaginant être engloutie par le monstre. Une curiosité l’envahit, un brin malicieuse, comme pour conjurer le sort.

Le chiffon lustre et relustre, contournant les volutes, caressant un doigt, s’insinuant entre les poils d’une moustache, le sillon d’une poitrine, polissant le galbe d’une jambe.

Madame ne dit mot,

Juliette pense à son Roméo.

Une main buissonnière l’enveloppe toute entière,

La tirant brutalement en arrière.

Un instant, juste un instant, et voilà reparti le geste mécanique de la jeune camériste.

Ah, être Juliette Récamier,

Alanguie sur le sofa, Juliette pense à Victor Hugo.

Heu, non, à Chateau…

Brillant, brillants les bibelots hétéroclites dispersés sur la guipure jetée sur le dessus de la cheminée.

Brillants les yeux de Madame, lueurs flamboyantes, flammes d’un feu vespéral et ombrageux. Juliette ne pense plus, elle astique, et réastique. Souffle sur les braises, la chaleur l’enveloppe, un portrait de Chateau…, Victor,  Hugo, Roméo. Tourbillons enflammés, toupie, toupie, sa main, le chiffon survole tous ces objets, qu’il faut nettoyer, pirouette, glissements, frottements. Juliette observée, toisée, dominée.

Lui faudra-t-il ses efforts surenchérir ?

Tous ces objets, tant bien que mal les rafraichir,

Huile de coude, et encaustiques

Chiffons, chiffons, chiffonneries,

Chiffonniers, mètre, métronome, mètre énorme,

Maître, maîtresse énorme, vont l’engloutir.

Engourdies ses mains, son corps, sa mémoire,

Des formes, des senteurs, des clameurs, cris, crissements…

Et ce hurlement qui crie plus qu’il ne pérore « La mémoire est comme le dessus d’une cheminée. Pleine de bibelots qu’il sied de ne pas casser, mais qu’on ne voit plus. »

Craquements, mémoire, tout s’accélère, vol au-dessus d’un nid de coucou. Atterrissage forcé, trampoline, ça rebondit, c’est mou, c’est flasque.

C’est un cloaque ?

Croa, croa, couac !

Juliette prend le balai, pousse les débris dans l’antre béant de la cheminée.

Elle a gagné.

Madame, comme une forcenée s’accroche

Les yeux révulsés.

Au manteau de la cheminée.

Arc boutée, tentant de résister.

Juliette chausse les binocles,

Fait une révérence.

S’éloigne sur la pointe des pieds.

Sans se retourner,

Avant que ne s’effondre la cheminée.

Péroreur, le coucou perroquet,  l’accueille: « La mémoire est comme le dessus d’une cheminée. Pleine de bibelots qu’il sied de ne pas casser, mais qu’on ne voit plus. »

Gazinet, le 19 décembre 2023

Jacou

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POIL de CAROTTE et le bouquet magique

Ecrit pour le jeu  63 proposé par la

 

 

  • Le joli bouquet, Mathilde, dit maman. Merci ma chérie.
  • Mais c’est pour le mariage.
  • Le mariage ? Quel mariage ?
  • Le mariage avec Poil de Carotte.
  • Poil de Carotte ! Ce bon à rien. Je t’interdis, tu m’entends, je t’interdis!
  • Oui, maman, boude Mathilde.

Une pour que Félix nous laisse tranquilles.

Deux pour que Ernestine arrête de rapporter à sa mère ce que Poil de Carotte et moi, on fait ensemble.

Trois, pour que sa mère ne le batte plus. Ah, non, il faut dire « ne le corrige » plus.

Quatre, pour qu’il me dise son secret, là où est enfermé son trésor.

Cinq, quand je saurais, je sais pas si j’aurais encore envie de me marier avec lui.

Six, et si c’était pas vrai, le trésor ? Maman dit tout le temps que c’est un menteur.

Sept, et si c’était vrai,  le trésor, et qu’il l’aurait volé. Maman dit que c’est un voleur.

Huit, bon il me reste plus de pâquerettes. Faut plus que je pense à lui. Il m’attire que des ennuis.

  • Bonjour Mathilde.
  • Va-t-en, je veux plus te voir. Ma mère m’a battue, heu…corrigée, quand elle a su ce qu’on faisait ensemble.
  • Tu veux plus que je te dise le mot de passe pour mon trésor?

Mathilde lui tend le bouquet: « Dis vite, alors! »

  • C’est Lustucru.

 

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Résurgence (suite et fin)

Ecrit pour le jeu 56 proposé par la, la suite de Résurgence

 

Résurgence (suite et fin)

Perplexité des jeunes  filles

Que voulait-il donc prouver ?

Risqué, cher Casanova.

Si seulement, tu n’avais  fait abstinence depuis si longtemps,

Tu serais en forme, prompt à les contenter.

Usant ses dernières forces

Vainement, il en appela à son imagination.

Westminster,  son abbesse, offrant, dressées, deux belles poires, fruits mûrs qu’il avait goûtés.

X fois, il eut beau  se les remémorer.

Y‘avait rien à faire, pourtant il ne voulut renoncer.

Zélé, il offrit aux demoiselles le récit de ses exploits.

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Résurgence

Ecrit pour le jeu 56 proposé par la

Je vous invite à vous exprimer sur le coronavirus, sous la forme d’un journal intime, qui s’étalera sur plusieurs jours.

Autre contrainte :

La première phrase doit commencer par un A,
la deuxième par un B, la troisième par un C…etc.
dans l’ordre de l’alphabet.
(mais vous avez le droit,
 – si vous arrivez jusque-là –
 de « sauter » les WXYZ…et le K)
Cette « règle de l’alphabet » est subtile : ce n’est pas vraiment un acrostiche– même s’ils sont autorisés –car c’est la phrase et non la ligne qui doit débuter par la lettre de l’alphabet.
Le texte n’est donc pas forcément écrit à la verticale…
Résurgence
Ainsi elles accoururent du monde entier,
Belles  à se damner.
Casanova n’en croyait pas ses yeux.
Dans cette lointaine retraite,
Écarté du monde,
Fatigué et misérable.
Gracieuses créatures, endiablées,
Hommage se crut-il obligé de leur rendre.
Il en appela à sa vie passée
Jeunesse folle de fringant amoureux,
Kermesses voluptueuses
Libertin de l’amour défendu
Maître dans l’art de séduire,
Notre séducteur appointé
Osa.

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Césure de césar non homologuée

Ecrit pour le jeu 55, proposé par
Pour le mois de mars, je vous propose  un tout nouveau jeu ! Ce mois-ci, vous allez devoir faire preuve d’inventivité tout en montrant un certain « sens de la rupture »…car il s’agira d’écrire un texte comprenant des « sauts à la ligne »à double sens…
Un exemple valant mieux qu’un long discours, voici quelques exemples
1)  Dans la vie, je suis ac(c)ro…
-bate et musicien.
2) Un poisson dans la mar(e)…
-mite, avec du bouillon, 
c’est vraiment bon !
3) C’est décidé, je par(s)
-ticipe à cette aventure.
Il s’agit donc, en fin de ligne de faire des « césures »
Votre texte devra comporter au moins 4 césures…surprenantes.
Le thème est libre.
Quant à la forme, je vous propose :
– soit un discours
– soit une interview
– soit une chanson
Histoire d’une pâquetterie, bien empaquetée, foi de pieds paquets
En ce mois foisonnant d’idées foldingues, à vous rendre dingo,  mois de mars, dit des fous et un vent à vous décoiffer le bonnet des habitudes, l’attitude martienne prend du zef dans les voiles.
Je voulus cueillir une pâquerette, intention mienne étant de l’effeuiller.
Ma main en suspens, j’entendis ces mots:
 » Monsieur le savant Jeussétou, permettez, avant que vous n’entrepreniez quoique ce soit d’indélicat à l’encontre de ma personne, que je vous enseigne ceci. Sachez que les fleurs ont une âme, des besoins, des envies, des sensations, un désir d’avenir, une liberté de vivre et d’être traitées comme bon leur semble. Il ne me grée pas à moi, simple fleur des champs de subir  l’humiliation d’être dénudée. »
Sitôt ces mots dits,  une bovidée langue gourmande l’avale tout crue
– ment l’historien.
Preuve en fut, la scène qui s’ensui(t)
– vit notre scientifique repousser l’assaillante.
 » Ouf! J’ai bien cru voir arriver l’heure de mon trépas. Finir dans l’estomac d’une ruminante, quelle horreur, j’en frissonne encore. »
 » Vous avez raison,  cette laitière frisonne est sans vergogne. »
Sauvée, la mignonne!
 » Meuh, qu’est-ce donc, on m’empêche de diner. Mon lait s’en retourne dans ma panse. »
La vachère: » Alors, monsieur, on me rapporte que vous empêchez ma bête de faire son travail. »
 » Madame, lait retourné fait bon fromage. « 
Un coup de bâton courroucé:  » Et vous en connaissez quelque chose au fromage, vous, Jeussétou et son contraire! »
« Meuh, bien envoyé ! »
Pétales bien écarquillées, Pâquerette n’en perd pas une goutte, son coeur se rend
– gorge étincelante, rivalisant avec l’astre du jour.
 » Ma bonne étoile, s’e(st)
– merveille, nous avons de la chance, s’en tirent à bon compte le scientifique et la narratrice Jacou, qui
pré(sse)
– sure les césures de césar non homologuées, pataugeant,  comme, dans la grande mare, quand
– canes, canetons s’y baignent, en jouant du croupion.
Extrait d’une interview  tirée par les cheveux, pour le journal « LA LICORNE »
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ESSAIS

Ecrit à partir de la proposition de lapour le

JEU 54 : Lipogramme en…U

Pour le mois qui vient, je vous propose d’écrire un lipogramme.

La lettre interdite sera la lettre U.

De plus, le titre du texte sera imposé…
vous le choisirez obligatoirement
parmi les titres suivants :
« L’idiot » « L’étranger » « Essais » « Les métamorphoses » « Le vieil homme et la mer » « Les misérables » « Les grandes espérances »
« Essais »
Divertissement oblige, impossible d’y échapper,
Le dictionnaire devint mon livre de chevet.
Apprendre sans repos ni répit
En français, les mots ainsi:
Pas l’intégralité, mais en sélectionner
Certains, ne comportant point la  voyelle proscrite,
Entre les consonnes T et V, coincée.
Imaginez donc le travail de titan,
Ce pari à moi-même imposant.
Posséder termes en nombre inimaginable,
Aligner et trier infinis vocables,
Les envoyer de mon encéphale à ma réflexion écrivaine
Mots de tête et en casse-tête,
Craindre la méningite,
Irritations des poils de ma boite crânienne.
Invention de paraphrases, métaphores,
Le moindre verbe, impossible à décliner en totales manières
Avec certaines personnes, ni s’adresser à ces dernières.
Écrire, poser interrogations, sibyllin jargon français,.
En méandres orbitales, transposé.
Craignant totales incompréhensions,
Clairvoyances malmenées,
Je clos cette diatribe,
Essai sinon transformé,
Tentative néanmoins expérimentée.
À Dame Licorne, rapport envoyé,
En ce dimanche ratatam*, en l’an 2020, mois de février.
* J’ai compté: am stram gram pic et pic et colégram, bour et bour et ratatam
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Amours riment avec le plus beau des jours.

Ecrit pour cette proposition de La Licorne, ce premier jour de l’an 20:

L’étoile a pleuré rose au coeur de tes oreilles,
L’infini roulé blanc de ta nuque à tes reins ;
La mer a perlé rousse à tes mammes vermeilles
Et l’Homme saigné noir à ton flanc souverain.
Arthur Rimbaud .

Pour ce mois de janvier,
en prévision d’une année « haute en couleurs »,
je vous propose d’écrire un poème,
qui comportera entre quatre à seize vers
et dans lequel, à l’exemple de Rimbaud,
 vous insérerez, justement, quatre couleurs.
La deuxième contrainte sera d’utiliser,
comme lui, les quatre mots suivants :
 étoile, infini, mer, homme.
AMOURS RIMENT AVEC LE PLUS BEAU DES  JOURS
Emmêlés et nuageux, tes cheveux, un baiser fiévreux, y glisse.
Perçoit ton impatience, o’ mon ombrageuse amie.
Il est des jours de tendres pluies,  ta peau, endormie, me câline .
Écrin de sage passion ,aube de timides caresses, éclosion de  furtives embrassades.
Effleurer une courbe rosie ,mes yeux osent tout, ma main attendrie, ne le tente.
Instants promesses, liens dénoués, hommages à ta lumineuse beauté,
Vers toi, à jamais ma mie ,un jour déflorée, pensées et baisers rouge passion.
Favoris grisonnants, perruque blanc cassé, tenue du matin froissée, étoiles d’or, broderie délavée,
Satin élimé, de couleur puce, d’antan ,gris sale devenu.
Mon amour rauque, souffle et m’incline, au delà de  l’infinie éternité.
Du haut de ces escaliers familiers, te vénérer, chaque moment voudrait,
Un dernier regard énamouré,  confusions de sentiments,
Pantin d’homme désarticulé, d’amour, consumé,
Pensées englouties, houle sombre, mer inconnue, je me débats,
Chute fatale ai fait.
Adieu, mon amante de papier.
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Instructions pour rêver d’en rire

Ecrit sur une proposition de Jeu 52

Et si, ce mois-ci, nous partions un peu…
en déraison ?
Dans ce pays où tout est possible,
dans ce pays où le probable et le certain
n’ont plus cours…
et où la poésie côtoie sans cesse
le bizarre et le loufoque ?

Ce pays de « douce folie »,
c’est le pays de Julio Cortazar…

A votre tour, vous écrirez 
vos « Instructions pour…. »
ce que vous voulez…

Utilisation impérative…de l’impératif

…et fantaisie recommandée.
Envoi de vos textes
à undeuxtrois4@orange.fr
avant le 21 décembre 2019

Instruction pour rêver d’en rire

Installez-vous confortablement
Partez en nuage
Oubliez sur terre vos bagages
A grandes cuillerées, dégustez pains en  douce folie
Ouvrez grand vos bouches en oreilles
Planez en sourires
L’air en mélancolie transformée, fleur sage déboutonnez
N’ayez crainte de faner, sagesse envolée,
Coeur débordé, fêtez-vous en légèreté
Baillez à respirer  l’arôme nouveau,
Sentez vous bergamote et joli papillon
De branches en branches,  d’une envolée soyez liane,
Jungle des sentiments étouffés, décrochez ces instants cauchemars
Libre regardez-vous
Offrez-vous ce sourire enguirlandé de rires
Cadeau de vie, la vôtre, soyez comme vous êtes.
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