Défi du 20

DEFI DU 20 FEVRIER 2022

Passiflore propose un calendrier de défis du 20, pour cette année 2022.

Deux poètes !

Difficile choix.

Février, ce mois,

Où Saint Valentin se fête,

L’amour, en poésie, cela va de soi,

S’impose à moi.

 

Mon très cher petit Lou je t’aime

Mon très cher petit Lou je t’aime
Ma chère petite étoile palpitante je t’aime
Corps délicieusement élastique je t’aime
Vulve qui serre comme un casse-noisette je t’aime
Sein gauche si rose et si insolent je t’aime
Sein droit si tendrement rosé je t’aime
Mamelon droit couleur de champagne non champagnisé je t’aime
Mamelon gauche semblable à une bosse du front d’un petit veau qui vient de naître je t’aime
Nymphes hypertrophiées par tes attouchements fréquents je vous aime
Fesses exquisément agiles qui se rejettent bien en arrière je vous aime
Nombril semblable à une lune creuse et sombre je t’aime
Toison claire comme une forêt en hiver je t’aime
Aisselles duvetées comme un cygne naissant je vous aime
Chute des épaules adorablement pure je t’aime
Cuisse au galbe aussi esthétique qu’une colonne de temple antique je t’aime
Oreilles ourlées comme de petits bijoux mexicains je vous aime
Chevelure trempée dans le sang des amours je t’aime
Pieds savants pieds qui se raidissent je vous aime
Reins chevaucheurs reins puissants je vous aime
Taille qui n’a jamais connu le corset taille souple je t’aime
Dos merveilleusement fait et qui s’est courbé pour moi je t’aime
Bouche Ô mes délices ô mon nectar je t’aime
Regard unique regard-étoile je t’aime
Mains dont j’adore les mouvements je vous aime
Nez singulièrement aristocratique je t’aime
Démarche onduleuse et dansante je t’aime
Ô petit Lou je t’aime je t’aime je t’aime.
Guillaume Apollinaire (Poèmes à Lou)

(Courmelois, le 8 avril 1915)

, de son vrai nom Wilhelm Albert Włodzimierz Apollinary de Wąż-Kostrowicki, est né sujet polonais de l’Empire russe, à Rome en 1880, mort à Paris en 1918, victime de la grippe espagnole.

Voulant s’engager dans l’armée française dès 1914, mais ne possède pas la nationalité et doit être naturalisé. Il est tout de même affecté en décembre 1914 dans l’artillerie et continue d’écrire. Transféré dans l’infanterie en 1915, il est naturalisé en début d’année 1916.

Poète, écrivain,  il est à l’origine du mot  surréalisme (Mars 2017).

Il crée de nombreux poèmes, puisant son inspiration dans  sa vie, la ville, le temps, la mythologie, l’amour et ses amours (il aimera plusieurs femmes).

En 1918, un recueil de poèmes parait, portant le nom de « Calligrammes ».  Le mot « calligramme », est inventé par Guillaume Apollinaire à partir des mots « calligraphie » et « idéogramme ».

 

Le  recueil  Poèmes à Lou, d’abord intitulé Ombre de mon amour, est un recueil de poèmes posthume de Guillaume Apollinaire, dédié à Louise de Coligny-Châtillon.qui  se rencontrent en 1914. Le poète est incorporé dans l’armée en 1914. ils échangeront des courriers, presque quotidiens, durant toute la guerre, échanges enflammés, au début, présentant une certaine froideur vers la fin. (Apollinaire étant fiancé à une autre)

Et puis

LA CHANSON DES VIEUX AMANTS

Bien sûr, nous eûmes des orages
Vingt ans d’amour, c’est l’amour fol
Mille fois tu pris ton bagage
Mille fois je pris mon envol
Et chaque meuble se souvient
Dans cette chambre sans berceau
Des éclats des vieilles tempêtes
Plus rien ne ressemblait à rien
Tu avais perdu le goût de l’eau
Et moi celui de la conquête
Mais mon amour
Mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour
De l’aube claire jusqu’à la fin du jour
Je t’aime encore tu sais
Je t’aime
Moi, je sais tous tes sortilèges
Tu sais tous mes envoûtements
Tu m’as gardé de pièges en pièges
Je t’ai perdue de temps en temps
Bien sûr tu pris quelques amants
Il fallait bien passer le temps
Il faut bien que le corps exulte
Finalement, finalement
Il nous fallut bien du talent
Pour être vieux sans être adultes
Oh, mon amour
Mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour
De l’aube claire jusqu’à la fin du jour
Je t’aime encore, tu sais
Je t’aime
Et plus le temps nous fait cortège
Et plus le temps nous fait tourment
Mais n’est-ce pas le pire piège
Que vivre en paix pour des amants
Bien sûr tu pleures un peu moins tôt
Je me déchire un peu plus tard
Nous protégeons moins nos mystères
On laisse moins faire le hasard
On se méfie du fil de l’eau
Mais c’est toujours la tendre guerre
Oh, mon amour
Mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour
De l’aube claire jusqu’à la fin du jour
Je t’aime encore tu sais
Je t’aime
JACQUES BREL

Jacques Brel, né le 8 avril à Schoerbeek(Belgique), mort le 9 octobre 1979 à Bobigny(France). Un autre de mes poètes, également chanteur, acteur, réalisateur…

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DEFI DU 20 JUILLET

Le Défi du 20 juillet 2021, proposé par Lilou Soleil clic 

Deux mots commençant par la lettre  R  » raclette » et « regret ».

 

Gourmands

Je n’ai qu’un regret, c’est de n’avoir pas trouvé la raclette, pour finir la mousse au chocolat, qui restait dans le fond du plat.

Le temps de la trouver, le chat avait tout léché.

 

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DEFI DU 20 JUIN

Pour le défi du 20 juin, proposé par DAME URANIE

 

En juin, c’est le tour de la lettre Q 

je vous propose de plancher sur les mots

 QUIETUDE

QUILLE

 

LE QUADRILLE DES LANCERS

 

Qui es tu ? Où es tu ?

A l’étude ?

Qu’y fais-tu ?

J’y étudie.

Qu’y étudies donc là ?

Le quadrille, des jeux de quilles.

Qui sont donc ces drôles de drilles ?

Nous sommes quatre couples, et on danse allègrement.

On s’amuse gentiment, on passe de bons moments.

On retrouve la quiétude,

Oui, mais, et le jeu de quilles ?

Nos jambes tricotent, détricotent  pas de danse.

En cadence

Et le chien dans tout cela ?

Rassure-toi, il ne mord pas.

CHARLES VERNIER 1858

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Défi du 20 mai

Avec les mots Peur et Papaye, pour le, proposé par Patricia

Réclame

Païe, païe, païe, païe,païe, païe, païe, païe,
Et un, et deux et trois,
Païe, païe, païe, païe,païe, païe, païe, païe,
Et un, et deux et trois,
Allez, encore un petit effort,
On va se le muscler ce ventre,
On n’a pas peur de se faire un peu mal,
On va avoir des abdos en béton,
Païe, païe, païe, païe,païe, païe, païe, païe,
Et un, et deux et trois,
Païe, païe, païe, païe,païe, païe, païe, païe,
Et un, et deux et trois,
Souriez, étirez vos zygomatiques,
Voilà, c’est bien comme ça,
On n’a pas peur, on se sent belle dans l’effort.
Et après l’effort, le réconfort.
Pour vous maintenir en forme,
Païe, païe, païe, païe,
Buvez tous les matins, un jus de papaye,
Païe, païe, païe, païe,païe, païe, païe,
Et un, et deux et trois,
Jus de papaye!!!
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Un zeste d’orange dans le bleu de l’océan

Écrit pour le défi du 20 avril, proposé par Mamylor

Lettres O pour le mois d’avril , je donne le tempO :   Océan et orange 

et rajout de dernière minute, le mot optimisme

Un zeste d’orange dans le bleu de l’océan

  • La terre est bleue comme une orange.
  • Que dis-tu ?
  • La terre est bleue comme une orange.
  • Tu es daltonienne ?
  • Non pourquoi ?
  • Ben, une orange, c’est pas bleue.
  • C’est pas moi qui le dis, c’est Paul Éluard.
  • Je vois; enfin non. La terre est ronde comme une orange, ça d’accord, bleue, d’accord, mais une orange c’est orange.
  • Qu’est-ce que tu peux être terre à terre !
  • J’appelle les choses par leur nom, moi. Un chat c’est un chat. Et les chats ne font pas des…
  • …chiens. Bon, on ne va pas passer en revue tous les dictons et proverbes. On n’est pas bien là ? Profite du soleil, écoute le vent; tu entends ?
  • Non. Enfin, y’a bien un petit bruit. C’est quoi ?
  • Le  murmure de l’océan, regarde tout ce bleu.
  • Je te signale que ton océan…
  • …n’est pas bleu, peut-être ?
  • Voilà, à rêvasser, nos affaires sont trempées. Parce que ton océan bleu qui murmure, il est arrivé jusqu’ici.

Avec optimisme, nous essorâmes nos serviettes, les mîmes  à sécher au vent léger avec nos magasines, et riant aux éclats, nous plongeâmes dans les vagues de l’océan farceur.

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Amourette, quand tu nous tiens…

Écrit pour le défi du 20 mars 2021proposé par Lydia avec les mots noisette et naïveté

Amourette, quand tu nous tiens…

Mazette,

Dans quel état, il a mis ma nuisette !

Te voilà bien chiffonnée, ma pôvrette.

Et lui, ses yeux noisette,

Qui me disaient « allons visiter ta chambrette ».

Et moi, me voyant déjà héroïne d’une tendre bleuette,

De mon coeur et de ma chambre, la porte, lui ouvrit, toute guillerette.

Le laissais me  compter fleurette.

 Très vite, eûmes envie de faire des galipettes.

Allongés sur la carpette,

Nos corps se faisaient la fête,

Nous en perdîmes la tête,

Et moi, ma naïveté simplette.

 

 

 

 

 

 

 

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Défi du 20 mai 2020

Écrit pour  le Défi du 20 mai,  proposé par Soène deux mots en « d » : dent de lion et dîner
(attention, petit piège, à Lyon, on ne dîne pas quand les autres dînent,
tout le monde peuvent pas y savoir !)

 

  • On mange quoi, à midi ?
  • Des clopinettes.
  • Encore !
  • T’as qu’à aller faire les courses.
  • T’as vu le temps! Faire la queue sous la pluie; de quoi attraper la mort
  • T’as pas à t’inquiéter. Le virus ne résiste pas à un bon lavage. Tu risques rien.
  • Vas-y toi.
  • Ah non, moi il faut que je cueille les clopinettes. Avec toute cette pluie, elles vont toutes moisir.
  • M’attends pas pour diner. J’ai pas envie de m’empoisonner.
  • Tu as si peur que ça ! Au moins si tu mangeais les pissenlits par la racine, tu ne mourrais plus de faim.
  • Des dents de lion ! Ça nous changera.
  • J’ai tout un zoo, gueules de loup, herbe à chat, queues de lièvre, oreilles de  lapin, ophrys abeilles, pieds d’alouettes, crêtes de coq, prunes à cochon mais pas de dents de lion.
  • Y’en a chez la voisine. Elle sera contente que je l’en débarrasse.
  • Mets un masque; le bleu, il va bien avec tes yeux .Il est sec. N’oublie pas l’attestation .
  • C’est vrai; je vais cocher quelle case ?
  • Ah, oui , t’as raison. Rajoutes-en une : aider son prochain.
  •  Avec des croutons aillés, des oeufs et des lardons, on va se régaler au diner !
  •  Il n’es pas interdit de rêver…

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Défi du 20 avril 2020

Écrit pour

Passiflore en charge de la lettre C, a choisi  Ciel et confinement

 

Y a-t-il vraiment de quoi en faire un plat ?

– Antoine !

– Quoi encore ?

– Tu as encore mangé mes restes! Le confit, ne mens pas, je sais que c’est toi !

– Mais maman !

– Y’a pas de maman qui tienne ! Et arrête de lever les yeux au ciel quand je te parle ! Qu’est-ce que je vais y mettre, moi, dans mon hachis Parmentier ?!?

– Mais maman !

  • Tu m’agaces, tiens ! File et range ta chambre !
  • Mais maman !
  • File, je te dis ! Mais qu’est-ce que j’ai fait au bon dieu*, pour avoir un fils comme ça !!!! Et arrête de hausser les épaules.

*L’expression « Mais qu’est-ce que j’ai fait au bon dieu » s’accompagnant généralement du geste de deux bras levés vers le ciel.

Voici un poème, qui me semble correspondre au sens des deux mots proposés:

Le ciel est, par-dessus…

Paul Verlaine

Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.

La cloche, dans le ciel qu’on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l’arbre qu’on voit
Chante sa plainte.

Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.

– Qu’as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?

Paul Verlaine, Sagesse (1881)

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Défi du 20 mars

Écrit pour le défi du 20 mars 2020, et la proposition de Florence

 Jouer avec les mots BROUETTE et BEAUTE.

Belle trouvaille

Il était une brouette, qui dans une vitrine, s’ennuyait.

De longs mois, déjà avaient passé,

Sans que rien n’ait changé.

 » Bientôt, je serai toute rouillée,

Plus personne, de moi, ne voudra. »

Hélas, c’est ce qui arriva.

 » Si au moins, j’étais soldée,

Quelqu’un m’emporterait. »

Hélas, jamais cela n’arriva.

Dans une vitrine, à s’ennuyer, continuait;

De longues années passaient.

 » Ma carcasse est toute trouée.

Pourvu que je ne sois pas jetée. »

Hélas, c’est ce qui arriva.

Sur un tas de gravats, on la jeta.

Des enfants qui, passaient par là,

Sur le tas grimpèrent.

De la brouette, s’emparèrent.

La firent rouler, coururent avec elle.

Sitôt, elle se sentit pousser des ailes.

Quel magnifique jouet, n’avaient-ils pas trouvé ?

De rentrer à la maison, il fut temps.

Et leur journée,  la raconter aux parents.

 » À quelqu’un, elle doit bien appartenir » dit maman;

 » On l’a trouvée, elle était abandonnée. »

Avec papa, nous partîmes la chercher.

 » Un peu rouillée, mais elle fera l’affaire. »

On l’amena dans notre maison.

On la peignit jaune citron.

D’abord, les trous, on boucha,

Puis on la ponça.

Aujourd’hui, notre jardin, décore.

Ou bien sert  de transport

Pour notre chat Beauté.

 

 

 

 

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DEFI du 20 FEVRIER 2020

Pour la nouvelle formule du défi du 20, proposée par Antiblus

Chacun d’entre nous, mensuellement, à tour de rôle, proposera deux mots (ou expressions ) qu’il aime bien mais sans forcement de rapport l’un avec l’autre : un concret et un abstrait.
Et, le 20 du mois, chaque participant commentera comme il le souhaite avec un texte de 5 à 10 lignes maximum pour chaque mot et si possible une photo illustrant le mot en question.

Et si on peut tricoter les deux mots ensemble, ce sera encore mieux: un défi dans le défi ! !

Cela peut être l’occasion de se raconter (anecdotes) ou d’en donner une définition personnelle ou de monter de joyeux délires…

Pas de limites et de la fantaisie avant tout !

Pour corser la chose, nous allons respecter l’ordre alphabétique (deux mots commençant par « A » donc pour février, « B » pour mars etc …)
Chaque volontaire s’inscrira pour le mois suivant (comme dans l’ancien défi…)

Je me lance donc pour le 20 février, je vous propose: Artichaut et Amour défendu

Être un  artichaut à Vérone

Je l’aime un peu, beaucoup, à la folie, pas du t…

  • Mange,  ça va être froid.

J’ai un secret; j’aime pas l’artichaut, cuit; alors je m’invente une histoire de Roméo. Moi c’est Juliette, et pour faire passer ce goût peu ragoutant, j’effeuille lentement ce gros bourgeon, arrachant du bout des dents un lambeau de chair gris-vert, alors que je rêve de croquer à belles dents un autre bourgeon, bien vert et bien fr…

– T’as vu tout ce que tu gaspilles ! Pense aux petits enfants qui n’ont rien à manger.

Moi, je pense rien du tout. Enfin, si, je pense au fils des voisins. Je pense aux cerises bien mûres et juteuses, au goût sucré de mes lèvres, que je lèche…burk,  l’artichaut bouilli.

– Dis maman. Pourquoi, on les mangerait pas crus.

– Manger cru, quoi ?

– Ben, les artichauts.

– Ça me fait mal aux dents.

– Mal de dents, mal d’amour. Moi j’adore l’artichaut cru, À la croque au sel, avec des tartines beurrées.

Et puis  Roméo beurrerait mes tartines, je tartinerais les siennes. On effeuillerait tour à tour, ensemble…

  • En attendant, mange, bon sang ! La prochaine fois, je me le ferai cuire; toi, tu l’auras cru. Si y’a que ça pour te faire plaisir.

Roméo, mon bel artichaut, je te croquerai tout cru,  sur tartines beurrées. Tu me croqueras toute crue, il me croquera, nous nous croquerons, tout cr…

  • Vas voir qui sonne. Si c’est pour le loyer, n’ouvre pas. Je peux pas payer.

Par le judas, je vois que ce n’est pas le loyer. C’est le fils du voisin !!!! J’ouvre.

  • Fous le camp, et dis à ton père qu’on a pas l’argent. Tu comprends ça ? Pas d’flouse, pas d’pèse, pas d’artiche…
  • Mais si maman, même qu’on vient d’en manger.
  • Tais toi, espèce d’idiote ! Je t’avais dit de pas l’ouvrir !
  • Mais, c’était pas le prop…
  • Ah, non, et c’est qui alors ? Roméo, peut-être ?
  • Oui, madame, je suis Roméo. Et je voulais demander à votre fille si elle voulait…
  • Voulait, rien du tout! Juliette, va dans ta chambre. Jamais ma fille ne sortira avec le fils de ce proprio de m…Tu m’entends! Jamais !

Enfermée dans ma chambre, je pleurais toutes les larmes de mon coeur, m’endormis, Je rêvais…je sautais du balcon; tombais dans les bras de  Roméo, on courait dans la campagne, traversant des champs fleuris à perte de vue. nous ne faisions plus qu’un.

Une fleur bleue dans un coeur…d’artichaut

 

 

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