Lundi 28 décembre 2015
Un article abandonné! Toujours d’une brûlante actualité
Aujourd’hui 8 avril itinéraires inachevés des migrants, dans le film Les Messagers, de Hélène Crouzillat et Laetitia Tura
Du Sahara à Melilla, des témoins racontent la façon dont ils ont frôlé la mort, qui a emporté leurs compagnons de route, migrants littéralement et symboliquement engloutis dans la frontière.
« Ils sont où tous les gens partis et jamais arrivés ? »
Les Messagers se poste sur la frêle limite qui sépare les migrants vivants des migrants morts. Cette
focalisation sur les morts sans sépulture interroge la part fantôme de l’Europe. (Charlotte Garson pour le Catalogue du Cinéma du Réel 2014)
Sortie nationale aujourd’hui 8 avril 2015. . En présence de Hélène Crouzillat et Laetitia Tura.
Plus d’informations sur le site du film.
Télécharger le dossier sur le film.
Visionner la bande annonce :
Un pur mensonge en ce premier du mois d’avril
Ainsi le veut la coutume.
Je m’ensonge, en songe de mentir
En ce jour où sont permis tous les songes.
Ceux qui mentent, songeant à rire
Ceux qui rient, songeant à mentir.
De tout ceci, qu’en restera-t-il?
Un panier, de jolis poissons colorés, garni
Papier journal, ou papier gris
Tout cela m’ensonge et je souris.
En soixante quatre mot, j’ai écrit.
Pour hier qui était aujourd’hui, premier avril.
Aujourd’hui, 2 avril, signature en 22 mots
Pour un dernier billet
En ce journal quotidienneté.
Allez tchao, à bientôt.
Ne sais si où quand y reviendrai
Ceux qui aujourd’huitent:
Valentyne, FredMili, Marlaguette, , Dominique, Martine27 , Asphodèle , Martine , Croc, Rebecca, Prudence, MarieJo64, Eva, Ghislaine…
Ping: « Tu viens d’ajouter un atelier: « Le mot inconnu du jour ». Tu ne crois pas que tu as suffisamment de chantiers en cours déjà. »
Pong: » Ce n’est qu’un tout petit atelier de rien du tout, sans date butoir. »
Ping: « Encore du temps pris sur tout le reste; tu iras fouiner sur internet; tu rencontreras d’autres curiosités; et puis les commentaires; tu y as pensé aux commentaires? »
Pong: » C’est vrai, tu as raison. Mais commenter, c’est d’abord aller lire, découvrir les autres, partager, aimer, être ému, rire, se faire plaisir, dialoguer, et le faire savoir à l’auteur. »
Ping: »Tout à fait d’accord avec toi; mais tu sais à combien d’ateliers tu participes? »
Pong: » Beaucoup. »
Ping: « Alors, conclusion? »
Pong: « Ben, peut-être que…c’est vrai, il y a déjà un moment que j’y pense…
Ping: « A quoi? »
Pong: » A arrêter d’écrire pour certains ateliers. »
Ping: « Lesquels? »
Pong: » Bé, c’est que c’est dur, comme-ça. Il faut que je fasse le tri, enfin, je veux dire, un choix. je les aime tous…
Ping: « Pense à tout le temps que tu y passes, à les peaufiner, les bichonner, lire les autres textes, commenter; et puis l’ordi qui est lent pour ouvrir les pages et ces commentaires avec ces cadenas, parfois doubles! »
Pong: » Je dois faire le grand plongeon, tu crois? C’est mieux? »
Ping: » Tout à fait sûr. »
Pong: » Tu sais, j’ai déjà des remords. »
Ping: » Rien ne t’empêche d’y retourner de temps en temps. »
Pong: »Je me lance; je supprime toutes les participations aux ateliers hebdomadaires. »
Ping: » Et puis…
Pong: » Tu crois que je dois arrêter les »réels »? C’est que…
Ping: » C’est bien toi qui m’as dit que tu écrivais presque tout le temps de la fiction…et presque rien de vrai. »
Pong: « Bon, je l’arrête demain, surtout que le 1er avril, on a droit aux mensonges. » 😀
l’écritoire (une autre façon d’écrire) & Les Mots Eparpillés & Tudinescesoir & Le défi du 20 & Il y a comme un écho,
Ping: « Et celui-là, c’est quoi? »
Pong: « Ben oui, justement; je viens de le découvrir; on peut parler d’un coin en France qu’on aime bien. Ca tombe bien, c’est qu’une fois par mois, et je raconterai Bordeaux. »
Ping: »Bon, ça va; pas d’autres? »
Pong: » Oui, pour l’instant. »
– Le monde est petit, dit monsieur Gentil, refermant son journal.
– Le monde rapetisse, dit madame Jolie, soupirant.
– Le voilà en train de se dégonfler, comme une vieille baudruche, dit monsieur Gentil.
– Le voilà tout ratatiné, dit madame Jolie.
– Mais non, je rigole, c’est monsieur Queneau qui le dit.
– Tout de même, avec 7milliards 600millions d’habitants cette année, si ça continue, monsieur Gentil, on va finir par se sentir un peu à l’étroit.
– Très juste, madame Jolie. J’ai bien peur que tout cela ne finisse par craquer.
– Mais ça craque déjà, monsieur Gentil.
– Le compteur va exploser, madame Jolie!
Ceux qui aujourd’huitent:
Valentyne, FredMili, Marlaguette, , Dominique, Martine27 , Asphodèle , Martine , Croc, Rebecca, Prudence, MarieJo64, Eva, Ghislaine…
Ecrit pour écritoire MARS, défi et giboulées
Vous prenez une vieille photo, disons, au moins 10 ans, et plus si vous en trouvez. Et vous répondez à la question : » Que s’est-il donc passé entretemps ? »
Amusez-vous bien et amusez-nous en même temps …
De Marguerite à Françoise
Tu es là, si jeune, si fraîche, lumineuse.
Mon coeur se serre à la pensée de ce qu’est devenue cette personne.
Tu es née Marguerite, un 31 mars. Aujourd’hui tu as 96 ans. « C’est beau. »disent-ils.
« Non! » Chaque fois, je me révolte. Voilà cinq années que tu végètes; parquée dans un fauteuil d’infirme.
Tu ne lis plus, toi qui dévorais des romans, toujours avide d’apprendre les nouveautés en matière littéraire; seuls les romans historiques ne t’intéressaient pas. Tu ne peux plus participer à ces jeux télévisés où tu excellais, mémoire intacte; je crois que tu aurais les réponses; mais voilà tu entends si mal, que on ne peut te laisser écouter, sans que le volume sonore n’assourdissent les autres.
Alors, tu comptes, tu remarques et fais part de ce qui te paraît insolite. Heureusement pour toi, tu parles, fais des réflexions sur la déco, les gens, la météo…tu oublies que tu as mangé à midi; tu fais semblant de ne pas savoir où est ton appartement; tu es souriante.
Le passé se mélange dans ta tête; je suis tantôt ta fille, ta soeur; tu as eu trois enfants, les miens, mon père passe te voir de temps en temps, ton père te téléphone…cela s’appelle, selon la neurologue « le syndrome du compagnon tardif ».
Ton compagnon, ce compagnon, qui t’a quittée il y a 46 ans, 46 longues années, toi, inconsolable, inconsolée, révoltée, refusant cette injustice.
Ce compagnon, pygmalion, t’as appris la musique, les écrivains, la politique, les voyages…s’occupait des courses, des paperasses, essuyait la vaisselle, vous étiez toujours ensemble.
Tu l’as connu à l’Ecole Pratique. Il est parti à la guerre. Il est revenu, une blessure à un bras, des éclats d’obus se promenant dans son corps.
Vous vous êtes mariés. Je suis née.
Native de Dordogne, tu as grandi à Bordeaux; ton père, instituteur, gravement malade. Il avait bu de l’eau gazée dans les tranchées. Il ne pouvait plus enseigner. Vous avez quitté la Dordogne, ton père, travaillant, désormais à l’Inspection Académique à Bordeaux.
Elève dans un lycée bordelais, tu décidas de t’appeler Françoise, ton second prénom. Marguerite, tu ne l’aimais pas. Est-ce parce que ta mère avait promis, à une de ses institutrices, de donner à son premier enfant, le prénom de celle ci? Je ne te l’ai jamais demandé. Je sais que tu trouvais cela ridicule.
Ton père, très affaibli, décède à l’âge de 36 ans. Vous restez trois femmes, orphelines.
Le voisin te demande en mariage. Malgré les remontrances et pressions de ta mère: » Il est riche. », tu ne veux pas de lui. « Il est trop bête. »
Il deviendra ton beau-frère, mon oncle. Ta soeur ne travaillait pas bien à l’école. C’est elle qui épousa le voisin.
La disparition de mon père t’a laissée démunie de tendresse, de raison de vivre. Alors naquit ton premier petit fils, rayon de soleil, premiers sourires, premiers éclats de rire…la vie se réinstallait, prenait possession du désespoir.
Tu appris à te débrouiller, sans béquille; tu pris les choses en main, seule maîtresse de tes décisions. Energique et résolue, tu appris à gouverner seule ta vie. Tu réappris à conduire…toi, qui avais la trouille au volant. On te vit circuler, te déplacer comme une grande, proposer et transporter des personnes qui n’avaient ni permis, ni automobiles.
Tu étais la grand mère radieuse de trois petits enfants, que tu as adorés. La mère inquiète d’une enfant unique. Pour moi, c’était pesant. Tu me faisais l’effet d’une mère araignée…
Aujourd’hui, maman, tu as 96 ans, et j’ai mal à toi.
C’est ton anniversaire, Françoise.
Aujourd’hui, 30 mars 2015 je pourrais écrire sur ma tête, un sourire amer, sans qu’il soit désabusé, un regard grave sans qu’il soit résigné, dans les plis de mon front cette alternance-là, c’est du déjà-vu, je l’ai déjà vécue, quand écrirons-nous enfin la page d’ un avenir ni bleu, ni bleu- marine.
Ceux qui aujourd’huitent:
Valentyne, FredMili, Marlaguette, , Dominique, Martine27 , Asphodèle , Martine , Croc, Rebecca, Prudence, MarieJo64, Eva, Ghislaine…
Aujourd’hui, 29 mars, ça change tout le temps, sauf le prix des allumettes, le temps toujours aussi moche, ma vieille voiture, le passage à l’heure d’été, les soldes, les mauvaises herbes qui poussent dans mon jardin, les bouchons sur la rocade, les envies de rencontrer les autres, de voyager, de beau temps, de lire, d’écrire, d’aller au cinéma, de faire la fête, que « tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles »…
A propos, ça coûte combien, aujourd’hui, une boîte d’allumettes ?
Ceux qui aujourd’huitent:
Valentyne, FredMili, Marlaguette, , Dominique, Martine27 , Asphodèle , Martine , Croc, Rebecca, Prudence, MarieJo64, Eva, Ghislaine…
Aujourd’hui, 28 mars action éclair.
Action éclair au chocolat, de lucidité, ou foudroyant, il faut que je choisisse ce qui est le meilleur pour moi.
Après l’écriture chiffrée, l’écriture télégraphique, voici l’écriture zippée, à fermeture éclair.
36 mots.
Passez voir les aujourd’huitistes
Valentyne, FredMili, Marlaguette, , Dominique, Martine27 , Asphodèle , Martine , Croc, Rebecca, Prudence, MarieJo64, Eva, Ghislaine…
Aujourd’hui, 27 mars une personne nerveuse.
«Il ne m’a pas donné de cadeau en retour de la Saint-Valentin. J’étais furieuse et je l’ai étranglé».
Valentine, en l’ocurence Mie Nishiyama a étranglé son mari avec une cravate.
Cela se passe au Japon.
Le 14 février, les japonais reçoivent des chocolats de leurs geishas préférées.
Le 14 mars, les Valentins nippons offrent un cadeau à l’élue de leur coeur. Ce jour porte le nom de « jour blanc ».
Blanc, pour enterrer la hache de guerre?
Mie était-elle blanche de rage?
De quelle couleur était la cravate?
Le chocolat, censé réduire le stress, lorsqu’il est japonais, rend il nerveux?
Passez voir les aujourd’huitistes
Valentyne, FredMili, Marlaguette, , Dominique, Martine27 , Asphodèle , Martine , Croc, Rebecca, Prudence, MarieJo64, Eva, Ghislaine…