Pour faire suite à 2024 rime avec…
DESSIN prémonitoire DE « PAPA PIC »
Pour faire suite à 2024 rime avec…
DESSIN prémonitoire DE « PAPA PIC »
Ceci n’est pas une PUB pour la France Insoumise. Mais tout comme Philippe Poutou, Jean François Ruffin est un « mal nécessaire » à notre démocratie. Ses films en sont le parfait exemple.
Ce matin,
Je te salue deux mille vingt.
Ou doit-on t’appeler vingt vingt.
Il vint l’an deux mille vingt.
À deux mille dix neuf, mettant fin.
À toi, je me joins,
Souhaitant meilleurs voeux à tout le monde, proche ou lointain.
Espérant que cela ne soit pas en vain.
Bien des choses passées, à vivre et exister encore, avenir incertain.
Éternel refrain,
Que cessent, enfin
Ces éternels regains,
D’injustices, d’inégalités, que nous chantons en refrain.
Vingt vingt, ou deux mille vingt,
Peu importe, et dire ton nom comme il nous vient,
De tout cela, en ton premier jour, évoquer je tiens.
Tout de même trinquons, enfin !
Pour le dernier sujet de 2019, MILETUNE propose de choisir une image personnelle ou des images proposées depuis 2011.J’ai choisi d’écrire à partir de cette image personnelle
T out est silence
C hiens et chats, les aboiements, les miaulements, ont disparu.
H ennissement épuisé, dernier cheval de labour.
E t parfois, il dit: « Allons là-bas. »
R ien à faire, elle ne veut pas entendre.
« N ous sommes des survivants. Il ne peut plus rien nous arriver, chez nous. »
O ublier, les jours s’accumulent, mornes et dures pénibilités.
B eau soleil, neige invasive, air envenimé.
« Y ‘a plus que nous, les autres sont partis, ou sont enterrés ici. Allons là-bas. »
L a femme lui répond : « Le plus bel endroit du monde, c’est la maison qui est la tienne. »
Le 15 octobre 2017, je publiais un article, sous le titre LE PLUS BEL ENDROIT DU MONDE, C’EST LA MAISON QUI EST LA TIENNE, après avoir vu à un documentaire racontant l’histoire de ces deux personnes, les seules à n’avoir pas quitté leur village, Zvisdal, proche de Tchernobyl; histoire émouvante de ces êtres humains si attachants, de leur solitude, du manque absolu de confort, dont la santé se dégrade, au vu de leur âge ( lui meurt pendant le tournage de ce document), de leurs moyens de vivre déplorables, du manque de communication radiophonique.
La question du nucléaire me tient à coeur, et je déplore, qu’à ce jour, mon pays, la France, persiste à voir dans le nucléaire l’avenir énergétique avec ses 58 centrales, et n’envisage aucunement de les supprimer à long terme.*
* Je n’entends pas créer ici une polémique. Ceux qui ne partageraient pas mon ressenti, sont priés de ne pas l’exprimer sur mon blog. Je les en remercie.
Vendredi 6 avril 2018, quelques mots à la radio, samedi 7 avril 2018 retransmission d’un « Thé ou café », vers 9h5o.
Et ce superbe poème, bien mieux que tous les discours, et autres enchiffonnades, pour la disparition et l’après d’un certain JP Smet.
Ecrit par la Licorne, ce bouleversant et si bel hommage
Tu pars, tu pars…
Oh, tu pars…tu pars…
Et tu ne te retournes pas…
Tu nous laisses avec …
des mots fantasmagiques et des notes musifolles
Des airs qui mettent la tête à l’envers et le reste à l’endroit
Tu nous laisses avec…
nos ressouvenirs qui s’envolent
Et des myriades de moments si fous, si purs
Qu’on se les passe en boucledor
Et qu’on les garde comme un trésor
Tu nous laisses, le coeur en contrefiture
…des allumettes au fond des yeux
Avec l’âme en tourtinade
Tout près d’un piano à queue…
Car tu pars, tu pars
Et tu ne reviendras pas…
Puisque tu pars derrière le voile
Va dire aux anges et aux milliards d’étoiles
Que nous, petits grains de poussière
Perdus dans le ventre de l’univers
Nous pleurons notre poseur de girouettes,
Notre grand frère, libre et poète
Celui qui mettait notre cœur en fête…
Et des yaourts dans la vinaigrette
Celui qui nous était tombé du ciel
Un jour de danse, un jour de chance
Celui qui balançait ses notes irrévérentielles
Comme autant de lueurs d’avance…
Dis-leur que ta folie nous manque déjà
Qu’ils ont bien de la chance là-bas
D’accueillir Jacques et ses ritourterelles
Et que la nuit promet d’être belle…
Car tu étais fils de la terre et du vent
Un rebellenfant dans l’oeil du firmament
Tu avais du cœur, tu aimais la vie
Et la mort ne te faisait pas peur…
.
C’est avec l’exposition de photos de Julien Saison*, intitulée « INHOSPITALITÉ », prêtée par la CIMADE** que débute l’évènement , à Pessac, organisé par le Collectif Pessac Solidarités en 2017 auquel participent ASTI / CCFD Terre solidaire / COEUR SOLEIL / COMITE DE JUMELAGE de Pessac / EPI’SOL / MBDHP / PEUPLES SOLIDAIRES Bordeaux / SECOURS CATHOLIQUE / SECOURS POPULAIRE avec le RADSI et la Ville de Pessac médiathèque Jacques Ellul.
VIE ORDINAIRE Une matinée dans l’eau stagnante au fond d’une cour désaffectée.
SOLIDARITÉ en réponse aux violentes vagues d’expulsion entreprises depuis 2002 et à la fermeture du « nouveau Sangatte », les exilés se mettent à l’abri des chasses policières quotidiennes dans une désaffectée. Soutenus par les activistes et militants associatifs, des barricades se montent, des assemblées générales et des réunionsintercommunautaires s’y tiennent. 200 à 300 exilés de toutes origines y vivent. 500 y passent chaque jour pour accéder à un minimum d’hygiène, recharger son téléphone, boire un thé, s’y faire soigner. En mai 2015, une expulsion silencieuse solde l’organisation; les exilés ne sont définitivement plus acceptés au coeur de la cité Calaisienne.
BESOINS VITAUX S’hydrater et jouer, pour sepréserver psychologiquement. C’est avec une vieille bouteille de gaz que s’organisent les parties de lancers de poids entre afghans. c’est avec une citerne d’un mètre cube que les soudanais sont trop rarement ravitaillés, le non accès à l’eau potable, prémices de l’abandon moral des exilés.
PRECARITÉ Plus de 1000 personnes vivent au coeur d’une zone dunaire-restaurants, églises, salons de coiffure, épiceries et cabanes- avec des bâches plastiques et des cordages comme seulsrefuges. Regards fraternels malgré tout. (Calais- occupation Tioxide)
Tioxide– au bout du port de Calais, une longue rue bordée d’entrepôts en grande partie abandonnés, de parking en friche, et derrière les fumées de l’usine Tioxide, un immense terrain vague. Pour les plus chanceux, un abri dans le hangar, pour d’autres une tente ou une cabane de fortune. Erythréens, soudanais, Nigérians, Afghans…près de 1000 exilés s’y reposeront entre deux tentatives de passage, jusqu’au printemp s2015, expulsés vers la « new jungle »
PEACE Réponse sans équivoque sur l’irrespect des droits et des besoins fondamentaux, les difficultés d’obtention d’un statut légal, les conditions de vie honteuses, la séparation des familles, l’autisme des autorités et le rejet instrumentalisé d’une partie des calaisiens, français et européens.
NON-LIEUX Dans d’autres jungles***, organisées le long d’axes routiers menant à Calais, les tentatives pour s’introduire dans les camions sont moins mouvementées et le harcèlement policier moins soutenu. Pourtant c’est dans la même précarité et le même dénuement matériel et humain qu’y survivent des centaines d’exilés.
FRATERNITE Au bord d’une rocade, plusieurs centaines d’exilés survivent dans la plus grande précarité. La complicité acquise, ils sourient et la vie en collectivité leur permettent d’entretenir un bien-être corporel et, pour autant que faire se peut, rester dignes.
**La Cimade (Comité inter mouvements auprès des évacués), association militante depuis 1939 accompagne les personnes étrangères dans la défense de leurs droits, agit auprès des personnes enfermées et se mobilise pour témoigner.
La Cimade édite et vend en ligne un petit guide, à mettre entre toutes les mains (10euros 25 exemplaires/ 15 euros 50 exemplaires)
***Le terme « jungle« désigne à Calais les lieux de vie des exilés: installations précaires, squats, et campements de fortune, situés loin des regards dans les bois ou des friches.
A l’origine « jangle » est un mot patcho(afghan) qui signifie « petite forêt, bosquet.)
Cet article est une information, et un témoignage; nullement dans l’intention d’entamer une quelconque polémique.