Cadavre exquis quatrième

Ecrit pour Cadavres exquis, Incipit n°4, chez l’Ecrevisse
Un vent noir hurlait par la portière de la carlingue. Parise, sanglé, inclina son crâne chauve vers le fleuve. On distinguait à peine l’eau boueuse du Rio de la Plata qui se déversait depuis l’embouchure.

Caryl Férey, Mapuche

 Les essuie-glaces fatigués laissaient couler des ruisseaux de pluie, colorés parfois d’une lueur brouillonne. Était-ce un phare? Faute d’apercevoir une piste, Parise révisa ses notions de code maritime. « Éclair long/ Éclair court/ Compter un-deux-trois/ Éclair long/ Éclair court/ ». Bingo, se réjouit-il.

 

Pour découvrir la suite avec  tous les textes proposés, cliquer sur l’oeuvre surréaliste de Dali

 

Catégories : CADAVRES EXQUIS | Poster un commentaire

Navigation des articles

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.