Histoire au coup par coup
Résumé de l’épisode 1: après avoir reçu une carte postale, me disant « Rendez-vous à Coupiac, devant le café, même jour, même heure. », ne sachant où se trouve Coupiac, jusqu’au jour où une carte postale identique (voir ci-dessous) m’est envoyée, avec ces mots » Je t’ai attendu. Pourquoi, tu n’es pas venu? «
Episode 2: Mais c’est qui ?
» Et comment veux-tu que je vienne, c’est où Coupiac ? »
Voilà que je parlais à une carte postale. Je la jetais sur la table. » Il pourrait me dire, lui, où c’est Coupiac ? C’est qui cet idiot ? »
» Monsieur Rainbow ? » C’est ma voisine. J’adore quand elle prononce Arc en ciel, avec son accent du Kent. Victoria, ma délicieuse voisine, est anglaise.
- Monsieur Rainbow ? Avez- vous un problem ? Si vous voulez, tout est prêt chez moi, pour le five o’clock. Cela ne dérange pas moi. On fera chez vous un autre moment. Oh! Mais je connais. Nous avions visité le maison, Albert et moi, proche ce café. Verlaine, quel joli nom, n’est-il pas ? »
- C’est à Coupiac. Vous savez où c’est ?
- Nous prenons le thé d’abord, alors nous parlons au sujet Coupiac. Venez, Charles.
Nous bûmes le thé, grignotant quelques scones au cheddar, des sandwichs garnis de concombre. Les thés de ma voisine étaient terriblement bons, en comparaison des miens.
Victoria me montra une photo. » C’est le maison que nous voulions acheter à Coupiac. » Une ruine.
- Le café est juste à côté ?
- Non, pas exactement. C’est juste que Albert avait idée que Verlaine avait écrit ici »Chanson d’automne ». Et nous étions en envie de trouver l’été.
- Et Coupiac, alors, c’est où ?
- Quelle bizarre question ! Vous moquez vous de moi. En France, of course.
Elle apporta un dépliant d’une agence immobilière. Il manquait la page concernant Coupiac. « I am sorry, Charles. Albert n’aurait pas oublié. »
Ce cher Albert, que j’avais très peu connu, aux five o’clock teas de son épouse, préférait, de loin, une petite absinthe; je le revoyais, installé confortablement à l’ombre d’un mûrier, siroter sa gourmandise, d’un amical clin d’oeil, m’invitant à lui tenir compagnie. Religieusement, nous écoutions le morceau de sucre fondre lentement, et humions ce parfum anisé, promesse d’une délectable boisson.
Je quittais Victoria, rendez-vous chez moi pour le prochain five o’clock tea.
Sur la table, m’attendait le café M.Verlaine. Mais, oui, c’est bien sûr ! Le cachet de la poste ! Je parvins à lire iac, 12h45, 5 juin, le reste illisible,l’encre du tampon ayant bavé.
« Monsieur Arc en ciel ? » Ma voisine.
- J’ai oublié de dire vous. Nous sommes entrés dans le café pour prendre un boisson. Albert était très soif; il a testé cette spécialité, comment vous dites, l’absente…
- Absinthe.
- Oh, je vous dérange. Vous êtes en train lire votre courrier.
- J’essaie de savoir, pour Coupiac.
Je lui expliquais tout, le rendez-vous, l’inconnu, le tampon baveux…
- Je veux bien penser avec vous; après le thé. Peut-être une autre idée, je penserais. Why not?
Elle me laissa, mes cartes, mes questions, ses espoirs; et je ne savais toujours pas c’était qui, et puis c’était où. What else ? Je m’en servis un petit, fabriqué par mon filleul. Les thés chez Victoria, j’aimais bien; c’était par pour ça que j’allais sacrifier mes autres habitudes. Demain, j’y verrai plus clair.
Suite à venir, Episode 3: Demain, j’y verrai plus clair.
Halala c’était mieux avant on avait plus d’escuz pour ne pas honorer les rendez-vous !
vivement demain alors ! Et en prime, on fredonnera chanson d’été 🙂
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Je étions en amour de cette… Inspiration (in english)… C’est comme très excitant de suivre ta idée première et de attendre suite avec envie beaucoup !