Ecrit pour , thème de juin 2017
« Le temps qui passe »
Philosophie temporaire
- Il y a le temps qui passe.
- Pourquoi ne lui as-tu pas dit de s’arrêter?
- Impossible.
- Mais c’est inhumain! Attends, je vais essayer de le rattraper.
- Impossible.
- Tu m’agaces avec tes « impossible ». Moi, si je l’avais vu, je lui aurais proposé de s’arrêter un instant, le temps de récupérer quelques secondes.
- Imp…nous ne pouvons le voir, l’entendre, le toucher…à la rigueur, le compter, le regarder passer, le perdre…
- C’est monstrueux ce que tu dis! Quelqu’un est passé près de nous, haletant, en plus, et toi, tu m’expliques que on va le perdre! Quelle espèce d’homme es-tu?
- Un ami qui passe un bon moment avec toi et qui te parle du temps qui passe.
- Ah, bon! Tout de même, on ne va pas à sa recher…Hi, hi, hi, j’ai compris » y haletant », pendant que tu philosophais sur »Il y a le temps qui passe ». Je t’écoute. Prends ton temps, j’ai tout le mien.
- Le mien quoi?
- Hébé, mon temps qui passe, lentement, rapidement, c’est selon.
- Selon quoi?
- « Autant en emporte le temps ».
Le temps un ami piégeant qui passe sans s’arrêter et ne revient pas tout en étant tout le temps présent, de quoi discuter bien longtemps.
Le lien que tu m’avais donné ne fonctionnait pas, je vais changer cela tout de suite.
Il s’écoule avec un tempo de métronome et pourtant sa perception diffère tant d’un moment à l’autre et d’une personne à l’autre en même temps. Intéressant ce petit dialogue plein de fantaisie et de sagesse
Un dialogue plein d’humour , j’aime.
Super ! J’♥ beaucoup, Jacou … et la finale, donc … bonne soirée ! Amitiés♥