Léo et Léa
Tu me vas bien. Dans ta grande veste et tes bras,
je me sens au complet. Les percussions de nos deux
cœurs canardent mes tripes. Le tien, le mien.
Avec toi je franchirai les murs qui nous tiennent tête.
On sonne le début des cours. A nous le silence,
la partition codée, les messages. Le prof dessine des
droites qui se rencontreront un jour.
© Françoise Lison-Leroy
Pingback: Le jeudi poésie avec Yves Bonnefoy et les amis de la poésie ! | Les lectures d'Asphodèle, les humeurs et l'écriture
Deux droites parallèles
Depuis longtemps s’aimaient.
– Nous toucher, disaient-elles.
Le pourrons-nous jamais ?
Messieurs les géomètres
Nous parlent d’infini ;
C’est bien beau de promettre,
Mais tant de kilomètres
Ça donne le tournis !
– Si le sort vous accable,
Leur répondis-je alors,
Rapprochez-vous, que diable,
Rapprochez-vous encor !
Ma remarque opportune
Leur fut d’un grand secours :
Il n’en reste plus qu’une,
Quel beau roman d’amour !
Jean-Luc Moreau
Une suite, pour Léo et Léa…merci. J’aime beaucoup.
Tout est dit… d’une magnifique façon !
Léo et Léa sont dans un bateau. Léo tombe à l’eau… Je plaisante, Jacou 😉
Simple et dans le ton de ce Jeudi Poésie
Gros bisous
C’est adorable ! Décidément, ce matin mathématiques et poésie (ou philosophie) se rencontrent ! Il était temps… 😉 Je voulais dire par là que l’un n’empêche pas l’autre. Bisous Jacou 🙂
Je me sens au complet! que c’est joli et frais !
C’est complètement charmant!