Ecrit pour bricabook, Ecriture : 216è atelier ! Une Photo Quelques mots
Je la vis,
Moi le laveur de carreaux.
Elle attendait, je ne sais qui,
Sur le seuil du grand salon.
J’en connaissais le moindre recoin,
Toujours le nez collé au sol,
A n’oublier aucune poussière,
A traquer la plus invisible des taches.
Je la vis,
Mon coeur cessa un instant de battre.
Je retenais mon souffle,
N’osais l’approcher,
Restant à la contempler,
Pétrifié d’émotions.
Je la vis,
Mon seau s’échappa de mes mains,
Claqua sur le sol,
Se renversa.
Voyant toute cette eau répandue,
Qui allait mouiller ses pieds,
Elle poussa un cri,
S’enfuit.
Je ne la vis plus.
Une apparition saisissante !
Pas mal ! J’aime cette musicalité qui ressort de ton texte.
Je la vis – Je la vis plus ^^
Ah le laveur de carreau maladroit ! C’est bête… Joli texte
Le coeur qui saute…
Le seau…
Le sot…
Et plus qu’à essuyer…
ses larmes !
C’est très bien écrit, Jacou…
j’aime beaucoup la façon dont tu décris la scène !
J’adore! Toute une histoire en quelques vers, avec un petit côté comptine savoureuse!
Joli comme une fable, un conte, une chanson pour les enfants….Et même si le laveur de carreaux est désespéré, au moins personne ne meurt comme dans beaucoup d’autres textes….Alors merci pour ce tableau charmant….
Vraiment bien. Ca se lit vite, comme une fable.
On imagine très bien ce laveur de carreaux et sa mine dépitée s’esclamant, les bras ballants, « Je ne la vis plus ». Chouette rythme donné à ce texte.
ROooo ! Faut qu’elle fasse gaffe en s’enfuyant de ne pas tomber sur le sol… hihihi je compatis à la peine de coeur du laveur de carreaux… 😉 merci pour ton texte
Joli texte, tout en légèreté 🙂
J’aime beaucoup, c’est léger, entraînant, on espère qu’il la retrouvera tout de même. 🙂