Un intervalle de silences
L’orchestre monologue
A perdu son chef.
Chaises et chevalets
S’emmêlent et s’enchevêtrent.
Au plafond, la baguette
S’ accroche.
Partitions effeuillées
Notent un solo pour orpheline,
Intervalles adoptés
Pour silences et soupirs,
D’un orchestre abandonné.
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Très joli, cet ensemble qui a perdu la tête. Je l’aime beaucoup.
Belle image!
Un intervalle tout en dièses et malaise que tu nous fais parfaitement ressentir ! 😉
Un seul être lui manque et il s’agite!
Je ne ferai que redire ce qui a déjà été dit par Ashodele, Gwenaelle et Modrone, donc je me tais.
Bravo!
Un soupir dans ma pause .
Bisous
Pas de bémol dans ce texte , j’aime
Bisous
Une symphonie adagissimo pour notes en noir qui ont perdu le La.