Hier, j’ai entendu ton REQUIEM.
Toi, qui as créé légèretés et beautés,
Toi, dont j’ai copié plusieurs fois, quelques lignes de la partition de « La petite musique de nuit »,
Punition donnée par une prof de musique,
M’ amusant à la jouer au piano.
Hier, en l’église Saint Louis des Chartrons, à Bordeaux,
Nous étions deux mille rassemblés en ce lieu,
Hommage aux victimes du 13 novembre 2015,
Certains, par ferveur religieuse,
D’autres, comme moi, pour être avec eux,
Eux, qui auraient pu être mes enfants, mes petits enfants,
Tous ces enfants que, de par mon métier, j’ai connus.
Ces êtres qui, plus jamais ne riront, pleureront,
Ne raconteront d’histoires à leurs enfants, les consoleront, les aimeront,
Ne feront plus de projets d’avenir,
Ne rêveront plus à la jolie et tendre Ludivine, au charmant et fraternel Sébastien,
Ne se rassembleront plus en famille, en bande de copains, copines.
Tant et tant de choses, de petits et grands soucis, évènements futiles et importants,
Bonheurs, satisfactions, tristesses et déceptions,
Tout ce qui habite la vie.
Hier, je vous ai vus, immobiles à jamais.
J’étais bouleversée.
Même si ce sentiment était déjà présent en moi,
Hier, avec les autres,
Ecoutant ton Requiem, chanté, joué par des choristes et musiciens bénévoles,
J’ai vraiment compris.
Mozart, le divin.
Merci pour ce partage d’émotion
Je crois que c’est la première fois que j’écoute ce requiem en entier. C’est une merveille!
Mozart. Je suis fan! 🙂
Quel superbe hommage, tu rends à cet hommage, Jacou ! Oui, je dis avec toi : Mozart le divin !
que cela devait être émouvant et poignant