Tu étais cœur et âme en friche.
J’étais devenue désert.
Une fleur fragile naquit
Que de nos mains unies,
Nous protégeâmes
Des vents indifférents.
Elle grandit, devenant force,
Belle dans l’aride immensité.
De ce mirage,
Alimentant notre détresse,
Etait née une oasis.
Nous n’étions plus errance,
Vagabonds délaissés.
Nous avions un abri,
Que de nos mains unies
Nous protégions
Des tempêtes et des tourments.
J’étais devenue ta femme,
Toi, mon cœur et mon âme.
Ecrit dans L’écritoire, pour le titre Un peu, beaucoup…